Sont étouffés par des soucis — Saint Luc l'exprime ainsi, peut-être, pour exprimer la situation inquiète de l'esprit, alors qu'il est obstrué et contraint par de tels encombrements, et rendu tout à fait inapte à respirer et à se complaire dans les objets célestes et éternels. L'étouffement provient de quelque chose qui étrangle l'œsophage ou la trachée, et obstrue ainsi le passage de la nourriture ou de l'air ; et ainsi on peut dire à juste titre que les jeunes plantes ou le maïs sont étouffés par des épines, qui ne leur laissent pas de place pour pousser ; et la parole, qui autrement par la puissance de l'Esprit divin exercerait ses influences vitales, est représentée comme étouffée, lorsqu'elle est ainsi opprimée par les soucis séculaires qui prévalent dans l'esprit.

Continue après la publicité
Continue après la publicité