Dites-vous que ses disciples sont venus de nuit et l'ont dérobé.

L'histoire des grands prêtres

I. Commençons par une compréhension exacte de toute l'histoire à la fois.

II. Froidement et sereinement, il nous appartient donc de peser le récit sur ses mérites.

1. D'emblée, l'improbabilité antécédente des particuliers l'écrase. Comment une montre entraînée s'est-elle endormie ?

2. Les disciples immédiats de Jésus n'avaient aucun motif pour voler le corps de leur Seigneur.

3. Ils n'avaient aucun plan concerté pour faire une telle chose.

4. Les Juifs n'ont jamais raconté cette histoire devant une audience judiciaire ou un tribunal, afin qu'elle puisse être sujette à un contre-interrogatoire. Voler était un crime capital, pourtant aucun des disciples n'a jamais été arrêté.

5. Il y avait un risque terrible pour les soldats si cette histoire était vraie. La mort était la peine d'une sentinelle romaine endormie à son poste.

6. L'impossibilité inhérente de l'acte lui-même.

7. Alors, qu'aurait-on pu faire du corps après que les disciples l'eurent pris possession ? La résurrection de Jésus est plus qu'un fait ; c'est une doctrine ; et prend toutes les autres doctrines chrétiennes à sa suite. ( CS Robinson, DD )

Une fable juive arrogante

Car, en effet, ce texte n'est qu'un simple romaney, une fable juive aussi arrogante qu'on ne l'a jamais dit ; une conspiration tellement pleine de fictions pourries que rien n'est vrai là-dedans, mais que c'est une conspiration, que c'est une fiction.

I. Ensuite, nous devons nous débarrasser des complices.

II. La voie de la confédération consiste à mettre une histoire forgée dans la bouche des soldats.

III. Le complot est collatéralement dirigé contre les disciples pour être des briseurs de tombes et des voleurs de morts.

IV. Le principal artifice prévu était de discréditer la vraie doctrine de la résurrection de notre Sauveur.

V. Manipuler l'improbabilité de tout, de quelles contradictions l'intrigue consiste, à ne jamais reconstituer. ( Mgr Hacket. )

Les soldats romains et les dirigeants juifs

Montrez le mensonge et l'invraisemblance du rapport : « Ses disciples sont venus de nuit et l'ont volé pendant que nous dormions.

I. Il est très peu probable qu'une garde de soldats romains dort en service.

II. L'absurdité de ce rapport est manifeste par elle-même, car les hommes ne peuvent pas dire ce qui se fait quand ils dorment.

III. Si la garde des soldats s'était endormie alors qu'ils surveillaient le sépulcre, ils devaient s'être réveillés si l'on avait tenté de voler le corps.

IV. Le reste des vêtements funéraires fournit la preuve que le corps n'a pas été enlevé par des amis ou d'autres hommes. Quiconque serait tombé sur un tel dessein aurait été pressé et aurait exécuté son dessein avec toute la diligence possible, alors que ce sont là des marques de loisir et de sang-froid.

V. Il n'est pas concevable que le vol ou l'enlèvement clandestin du corps de Jésus puisse répondre à quelque fin que ce soit ; par conséquent, personne n'y a pensé ni tenté.

VI. Il n'apparaît nulle part dans cette histoire aucune indication des disciples attendant la résurrection de Jésus ; c'est pourquoi ils n'ont rien inventé de sa résurrection, et ils n'y ont pas pensé à l'avance jusqu'à ce qu'ils aient eu des preuves plus que suffisantes de cet événement.

VII. Cette parole du gardien devait être fausse, car aucune punition n'a été infligée à qui que ce soit pour avoir emporté le corps.

VIII. Il reste donc que le témoignage des disciples de Jésus concernant la résurrection est vrai et crédible. ( N. Lardner. )

Le manque de scrupules humain

Certains détails de la négociation entre les grands prêtres et les anciens d'une part, avec les gardes d'autre part, feront l'objet de notre méditation.

I. En regardant les chefs de l'Église et les chefs du peuple, on pourrait conclure que d'une telle source, rien ne pouvait couler qui ne soit conforme à la religion et à « l'honneur ». Partout où l'on trouverait un manque de principe et des sentiments aigus, on ne le trouverait assurément pas chez les révérends pères qui étaient les ornements de cette Église qui remontait au temps des patriarches et des prophètes.

Les « anciens » aussi. Ce sont les « princes » du peuple et les chefs d'associations familiales. Leur rang, leur éducation, leurs privilèges civils héréditaires et l'autorité qui en découle, leurs relations judiciaires avec le peuple, toutes ces circonstances étaient de nature à justifier l'attente que leurs paroles et leurs actes seraient non seulement sages et constitutionnels, mais aussi exempts de toute injustice, étroitesse, mesquinerie, basse ruse, corruption et sans cœur. Où parmi les laïcs juifs y avait-il des principes purs, des buts élevés, une vertu imposante, une intégrité stricte, une grandeur générale de caractère à rechercher si l'aristocratie de la nation était en eux ?

II. Ces hommes distingués ont pris des mesures, qui étaient légalement autorisées, pour gagner un objectif grandement désiré de leur vie, à savoir la mort de Christ. Combien de méchanceté ont été employées par eux dans l'organisation et l'achèvement de leur plan meurtrier de manière à le ramener dans les limites constitutionnelles, il n'est pas dans notre intention de nous enquérir actuellement. Ils ont obtenu toute l'aide possible par la loi. Le gouverneur par courtoisie leur a donné la permission d'utiliser une garde de soldats pour faire avancer leurs plans.

Le Seigneur captif, doublement captif pour un temps, est ressuscité des morts. Les surveillants militaires racontaient « les choses » qui étaient arrivées aux hommes « sacrés » et « nobles » sous la brève autorité desquels ils agissaient. En supposant que ceux-ci aient douté de la véracité des affirmations faites par les soldats, quelle était, dans ce cas, la voie suggérée par leurs doutes ? C'était clairement celui d'une enquête patiente, attentive et juste. Essayez le tempérament de l'homme.

Demandez-lui s'il est vrai, comme certains le disent, qu'il n'y a pas longtemps qu'il s'est assis pour manger avec les mains non lavées ? Quel volcan actif d'indignation sacerdotale ! Pensiez-vous qu'il y avait sous cet extérieur digne et tranquille une telle force et un tel feu que cette imputation à demi implicite contre sa bonté cérémonielle a suscité l'action ? N'est-ce pas un mystère que cet homme aux manières saintes soit l'un de ceux qui, après avoir " pris conseil ", ont conseillé de donner " de grosses sommes d'argent " aux soldats pour déclarer délibérément une chose vraie que lui et eux savaient être entièrement faux ! Pourtant, il a fait tout cela, et il l'a fait sans hésitation apparente ni même le moindre signe de remords ou d'auto-reproche. « Dites-vous que ses disciples sont venus de nuit et l'ont volé pendant que nous dormions. »

III. Quant aux agents payés pour commettre le péché. Il y avait, il faut l'avouer, une très grande disparité conventionnelle et accidentelle entre les parties. Ces soldats étaient, très probablement, de « l'ordre le plus bas ». Ils n'étaient pas instruits. La vie militaire n'avait contribué à améliorer ni l'esprit, ni le cœur, ni les manières. Ajoutez à ces choses le fait qu'ils étaient nationalement païens et religieusement païens.

Mais devaient-ils, à ce titre, être utilisés comme de simples outils-matières à manipuler sans se soucier de leur conscience ou de leurs responsabilités morales ? Pourraient-ils être utilisés comme les propriétaires utilisent parfois la location? ou comme les fabricants utilisent leurs « mains ? » ou comme certains parmi les « classes supérieures » utilisent leurs commerçants et subalternes dépendants ? Était-il juste de les traiter comme n'ayant ni part ni lot dans l'intérêt de la vérité et du bien ? Les Juifs avaient appris que Dieu était « attentif » à « l'homme ».

» Les grands prêtres et les anciens de Jérusalem savaient qu'aucun homme n'avait le droit de « vendre » la vérité, quelle que soit sa condition de vie, sa nationalité ou son degré de connaissance. Il n'est pas étonnant que les soldats « aient pris l'argent et aient fait ce qu'on leur avait appris ». La cause de la condamnation n'était-elle pas indiciblement plus grande chez les corrompus que chez les corrompus ? Nous approchons de jours qui seront des jours éprouvants pour les disciples de Christ.

Ce seront des jours intensément excitants et, en tant que tels, susceptibles de déséquilibrer l'esprit et la conscience. Une casuistique peut-elle être démontrée qu'utiliser la position, l'argent, l'apprentissage ou tout autre pouvoir de commandement, dans le but d'inciter un homme à faire ou à dire ce qui est contraire à sa croyance est un acte de « justice », et que cela aidera-t-il à exalter une nation? Montrons que nous sommes prêts à encourager la conviction politique, et même à aider ceux qui nous entourent à devenir pleinement persuadés dans leur propre esprit que nous honorons les hommes non pas parce qu'ils pensent comme nous, mais parce qu'ils sont honnêtes et au prix d'un certain temps, l'effort, le sentiment, essayer d'apprendre ce qui est vrai, et avoir la disposition et la volonté de faire ce qu'ils croient être juste.

Un tel esprit et une telle attitude de notre part contribueront à rendre la nation «juste», aideront également à rapprocher sainement la classe de la classe, et aideront grandement à contrecarrer et à hâter l'expulsion de l'esprit diabolique, qui dans chaque l'âge, dans des conditions variables, a fait son apparition, l'esprit qui négocie que pour tant d'argent, il y aura tant de mensonges. ( T. Lloyd. )

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