Aussi, punir les justes n'est pas bon, ni frapper les princes pour l'équité.

Princes en grève

L'esprit d'anarchie, qui cherchait un remède à des maux réels ou imaginaires en frappant les princes, n'était pas une chose étrange au temps de Salomon. Le simple négatif dans l'Écriture est souvent plus fort et plus significatif que le premier rougissement de l'expression ne le suggère. Il n'est « pas bon » de frapper les princes car l'équité signifie que c'est absolument mauvais. Ce n'est « pas bon » moralement, car c'est un crime odieux ; elle n'est « pas bonne » socialement, car elle favorise un esprit d'inquiétude et d'insécurité ; il n'est « pas bon » politiquement, car il ne parvient pas à établir la paix et la prospérité d'une nation ; ce n'est « pas bon » spirituellement, car aux yeux du Juge éternel c'est un péché odieux. Moralement, socialement, politiquement et spirituellement, c'est une erreur gigantesque, une folie colossale, une iniquité abominable, de frapper les princes. L'expression est susceptible de trois interprétations.

1. Cela peut signifier un défi obstiné de leur autorité - une détermination fixe de ne pas obéir à leurs lois.

2. Cela peut signifier un effort pour supplanter un prince, une tentative secrète ou manifeste d'aliéner les affections et la confiance des sujets, et de les transférer à une autre personne ; une méthode concertée pour placer au poste d'honneur un candidat rival à la faveur populaire.

3. Cela peut signifier un assassinat, un attentat cruel et lâche contre la vie du souverain, une conspiration exécrable pour précipiter dans le monde invisible l'occupant du trône national. C'est la manière la plus diabolique et la plus détestable de tenter de régler des griefs réels ou imaginaires ; un péché qui est sévèrement condamné par Dieu, et dénoncé par tous les hommes bien-pensants. ( J. Hiles Hitchens, DD )

Un discours contre la rébellion

La trahison et la rébellion sont des crimes si horribles et répugnants que s'ils devaient apparaître dans leur visage natal et leur véritable difformité, ils ne pourraient jamais former un parti ni inciter les hommes à divorcer de leur allégeance. Ils s'insinuent donc toujours dans les affections de la multitude imprudente ou facilement trompée sous les prétextes spécieux de la piété et de la pureté. Certains rendent la deuxième clause de ce verset « princes frappant pour l'équité » au lieu de « princes frappant pour l'équité ».

» Mais cela ne peut pas être le vrai sens dans ce lieu. C'est contre l'ordre naturel des mots. Le proverbe a un double aspect ; l'un respecte les princes, leur défendant de punir leurs justes sujets ; l'autre respecte le peuple, lui interdisant de se rebeller contre ses princes par équité. En traitant cette deuxième partie, considérez--

I. Le malheur et la censure. "Ce n'est pas bon." Cela ne parle que de l'aversion, mais signifie de la haine. Elle implique que c'est un crime le plus impie en soi, et le plus odieux et abominable à Dieu.

II. L'action condamnée. « Pour frapper les princes.

1. Nous ne devons pas frapper les princes avec la langue, dans leur renommée et leur réputation.

2. Il ne faut pas frapper les princes dans leur autorité, ni l'exercice de celle-ci sur nous. Cela peut être fait en refusant d'être soumis à leurs lois, ou en les déposant de leur autorité.

3. C'est un sacrilège de les frapper sur leur personne, et d'offrir violence à leur liberté ou à leur vie.

III. La cause, le motif ou la provocation de cette action abominable. C'est l'équité. Soit l'équité du prince, soit l'équité du sujet. Faire grève pour l'un ou l'autre est ici censuré comme un crime odieux.

1. Qu'il entende résister et se rebeller contre eux pour leur propre équité et l'exécution de la justice qui leur est confiée.

2. Il peut être entendu de les frapper pour l'équité de leur sujet. C'est-à-dire que c'est une grande injustice de frapper les princes sous prétexte d'équité et de justice en agissant ainsi. Jamais encore il n'y a eu d'insurrection contre le magistrat légitime que ce qui était préfacé de glorieuses prétentions, l'honneur de Dieu, la liberté du sujet, une juste liberté pour les consciences tendres, etc. Ce sont toutes des choses excellentes, et nous ne pouvons jamais trop les poursuivre pendant que nous le faisons d'une manière légale et autorisée. Mais un bon dessein ne peut jamais justifier une mauvaise action, et Dieu a horreur que nos péchés deviennent le moyen de sa gloire. ( E. Hopkins, DD )

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