Offrez des sacrifices de justice et placez votre confiance dans le Seigneur.

Sacrifice et confiance

Que faut-il entendre par cette expression : « Les sacrifices de la justice » ?

1. A titre de spécification. Les sacrifices de justice sont des sacrifices justes, des sacrifices et des oblations sous la loi. Le sacrifice de la contrition et de l'humiliation. Le sacrifice de louange et d'action de grâce. Le sacrifice de l'aumône et des dons de charité. L'exercice et la pratique de la justice. Offrir les sacrifices de la justice, c'est abonder en actes de justice et d'équité, et en justice entre l'homme et l'homme.

2. Par voie de modification ou de qualification, quant au mode d'exécution. D'une manière juste; d'un principe juste à une fin juste. Dans la foi, dans l'obéissance, dans l'humilité. Remarquez le privilège de tous les vrais chrétiens sous l'évangile. Le sacrifice n'est plus confiné à un endroit particulier. Il est exécuté avec moins de difficulté. Les sacrifices chrétiens sont sanctifiés par le sacrifice du Christ qui s'est offert pour nous.

Prenez la deuxième phrase du texte : « Mettez votre confiance dans le Seigneur ». C'est un devoir en soi. La foi en Dieu est requise, ainsi que la justice envers les hommes. Regardez ce devoir dans sa relation avec la première phrase, « Offrez les sacrifices ». Une double force en cela, car les sacrifices sont préparatoires et disposés à cette confiance ; et comme cette fiducie qualifie et règle ces sacrifices. Le meilleur fondement de notre confiance est la libre miséricorde de Dieu en Christ. ( T. Horton, DD )

Les sacrifices de la justice

Prenant le langage du texte dans son sens le plus rigide, estimant nos sacrifices de justice par la règle parfaite qui nous a été donnée à l'origine, et se souvenant que Dieu ne peut rien recevoir de moins précieux sans violer la fidélité et compromettre la pureté de son caractère, -nous n'avons pas de sacrifices à lui offrir qui nous justifient d'espérer que, pour ces derniers, nous regagnerons et jouirons de l'une de ces bénédictions que sa bonté le pousse toujours à accorder à sa progéniture rationnelle, comme constituant à la fois leur honneur et leur bonheur.

Pourtant, il nous est commandé d'offrir des sacrifices de justice, et nous sommes encouragés à faire confiance au Seigneur. Les deux choses doivent être cohérentes. Il doit être possible pour nous, si déchus que nous soyons, de faire à la fois l'un et l'autre.

1. Offrez les sacrifices de la justice, en chérissant ces sentiments d'humilité et de douleur qui deviennent des créatures qui ont perdu leur justice ; et ayez confiance dans le Seigneur, que si vous le faites, il vous consolera et vous élèvera. L'humilité et la douleur, il est vrai, ne peuvent compenser le manque de justice. Ils équivalent à une reconnaissance de ce besoin. L'humilité et la douleur répondent au but qui leur est assigné, comme étant un témoignage sincère de la part du transgresseur de l'excellence infinie de la loi de Dieu, et de la justesse, de l'importance et de la nécessité de l'obéissance qu'elle exige. En cela, il y a un hommage rendu à l'autorité de Dieu. En présentant ce sacrifice de justice, vous n'avez pas à craindre que votre offrande soit rejetée ou dédaignée.

2. Par une application croyante à l'obéissance de Christ, comme constituant cette justice à cause de laquelle Dieu justifie les impies. Notre humilité, si profonde soit-elle, et notre tristesse, si sincère soit-elle, sont bien en deçà de ce que la loi de Dieu exige de nous. Et ainsi doivent toutes les meilleures affections, et toutes les actions les plus dignes, dont nous sommes capables. C'est le grand objet de la dispensation évangélique, de nous fournir cette justice dont nous sommes naturellement dépourvus, mais que, néanmoins, la sainteté et l'immuabilité de la loi de Dieu rendent absolument nécessaire.

Cette disposition a été prise en nommant Christ comme notre garant et notre substitut. De quelle manière la justice de Christ devient-elle nôtre, afin que nous puissions l'offrir en sacrifice à Dieu, et nous confier en lui, qu'à cause d'elle, il nous pardonnera et nous bénira ? Elle est appropriée par la foi, par cette foi qui implique un renoncement à toute dépendance de notre propre justice inhérente en tant que méthode instituée de justification. Nous offrons à Dieu le sacrifice de cette justice lorsque nous dirigeons nos vues vers elle et mettons notre confiance en elle.

3. Par un désir ardent et un effort uniforme d'être paré des grâces de la justice personnelle. La justice personnelle est absolument, et dans tous les cas, indispensable. Efforcez-vous et priez pour que votre offrande soit joyeuse, sans réserve et constante. En offrant ainsi les sacrifices de justice, vous pouvez avoir confiance dans le Seigneur que votre offrande ne sera pas vaine.

4. En vous efforçant de promouvoir les intérêts de la justice parmi vos semblables. Il ne fait aucun doute que notre souci principal est d'être nous-mêmes saints. Mais si nous sommes sincères dans cette œuvre, nous serons soucieux que nos voisins soient saints de la même manière et dans la même mesure, et ferons tous les efforts qui peuvent être requis pour atteindre ce but. Et l'obligation explicite nous est imposée de viser la suppression du péché et la prospérité de la vertu parmi nos semblables.

Quant aux moyens par lesquels vous devez promouvoir cet objet, il doit vous frapper immédiatement que le moyen grand et efficace de répandre la justice se trouve dans la diffusion du christianisme. Le christianisme est un système de justice. Si vous voulez assurer au christianisme ses effets purificateurs dans leur meilleur style et dans leur plus grande mesure, vous devez le présenter aux hommes dans son vrai et naturel caractère, tel qu'il a été exposé par Dieu lui-même. Et vous devez montrer son influence purificatrice sur votre propre comportement. ( A. Thomson, DD )

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