Il n'y a pas non plus de salut dans aucun autre : car il n'y a pas d'autre nom sous le ciel donné parmi les hommes, par lequel nous devons être sauvés.

Ver. 12. Car il n'y a pas d'autre nom ] Nous n'avons pas de co-sauveur, nous n'avons besoin d'aucun autre maître des requêtes dans le ciel, mais Christ. Disons des saints et médiateurs papistes , comme l'a fait ce païen, Contemno minutulos istos deos modo Iovem propitium habeam. William Tracy, Esq., à l'époque d'Henri VIII, l'a fait dans son testament, qu'il n'aurait aucune pompe funéraire à son enterrement, qu'il ne passa pas sur une messe, qu'il se fiait à Dieu seul, et espérait par lui être sauvé , et non par aucun saint, &c.

Sur ce, son corps fut enlevé et brûlé comme hérétique, en 1532 après JC. Certains scolastiques (dit Acosta) promettent le salut sans la connaissance du Christ. Et Sleidan nous raconte qu'au concile de Trente, on parlait beaucoup du salut des païens, par la seule force de la nature sans Christ. Et Venator, l'arminien, dit : Je nie cette proposition, aucun homme ne peut être sauvé s'il n'est pas établi en Christ par une foi vive.

Les divers de Collen ont présenté un livre De Salute Aristotelis. Et Erasmus a (que ce soit pour plaisanter ou sérieusement, je ne sais pas) utilise cette litanie, Vix possum me continere quin dicam Sancte Socrates ora pro nobis. Mais si quelqu'un s'imagine sérieusement une autre voie vers le salut en dehors du Christ, ce proverbe mentionné par Aristote dans sa Météorologie, est vérifié de lui, à savoir. εφ εαυτον ελκει, ως το κακιας νεφος, c'est un mécréant méchant et misérable.

un Erasme. à Praef. annonce Tusc. Cic. Questions.

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