Mieux vaut une poignée [avec] le calme, que les deux mains pleines [avec] le travail et le chagrin de l'esprit.

Ver. 6. Mieux vaut une poignée de tranquillité. C'est le plaidoyer du paresseux, par lequel il se renforce dans sa méchanceté, et vous ferait croire qu'il n'a pas, non sine ratione insanire, joué le fou sans raison valable. A quelle fin, dit-il, un homme devrait-il se fatiguer et se fatiguer avec un dur labeur pour parcourir la marchandise - se faisant un travailleur et une bête pour un petit pelf, puisqu'il ne sait pas qui en aura la dépense, et il est sûr d'être soit pressé par ses supérieurs, comme Ecc 4:1, soit envié par ses voisins ? commeEcc 4:4 Un peu avec facilité n'est-il pas mieux ? un sou en mendiant mieux que deux pence par du vrai travail ? Il est bien observé par un interprète, que cette phrase prononcée par le paresseux, n'est, dans son vrai sens, pas très différente de celle du sage dans Proverbes 17:1 , mais mal appliquée par lui. Il ne faut pas toujours se fier aux bonnes paroles, surtout de la part des hommes malades.

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