Les arbres ombragés le couvrent [de] leur ombre; les saules du ruisseau l'entourent.

Ver. 22. Les arbres ombragés le couvrent de leur ombre, etc. ] Il s'appuie contre ces arbres et dort, car il ne peut pas se coucher et se relever, faute d'articulations dans ses membres. Et pourquoi ne concevons-nous pas les arbres dans ces parties assez grands pour ombrager l'éléphant, quand, comme en Amérique, mais surtout au Brésil, les arbres sont si énormes qu'il est rapporté d'eux que plusieurs familles ont vécu dans plusieurs bras d'un arbre, à un nombre tel qu'il y en a dans un petit village ou une paroisse parmi nous ? (Abbot's Geog., p. 271.)

Les saules du ruisseau l'entourent ] Pour l'abriter du vent et du froid. Et bien qu'ils ne sachent pas nager, ils sont si grands, pourtant ils aiment être près des étangs et des ruisseaux pour se mettre à l'ombre et pour apaiser leur soif ; car l'éléphant boit quatorze sapins d'eau le matin, dit Aristote, et huit le soir, comme il suit,

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