Tu l'as vu ; car tu contemples la méchanceté et la méchanceté, pour [la] punir de ta main : le pauvre se confie à toi ; tu es l'aide des orphelins.

Ver. 14. Tu l'as vu ] Car tu es tout œil, quoi que le méchant prétende le contraire, faisant de toi un Dieu de force, comme on dit, ou une idole païenne, ce qui n'est rien au monde.

Pour le récompenser de ta main ] Reponendo in manu tua, en le prenant dans ta main, ainsi certains le rendent, sc. ut propius intuearis, certius consideres, diiudices et vindices, afin que tu puisses en prendre une vue plus étroite et plus étroite, et la punir dûment (Aben-Ezra).

Le pauvre se confie à toi ] Héb. quitte , renonce seipsum, et currit ad te, il se renonce à lui-même et court vers toi, Relinquit in te onus suum (R. Salomon). Or, quiconque se confie lui-même et ses affaires à Dieu est sûr de lui trouver un fidèle dépositaire.

Tu es l'aide de l'orphelin ] Le refuge du monde, comme s'appelle le Grand Seigneur ; Le roi du pauvre, comme Jacques V, d'Écosse. En Dieu « l'orphelin trouve miséricorde », Osée 14:3 . Et ces arguments que David utilise dans sa prière, non pour amener Dieu à écouter et à aider, mais à travailler ainsi sur son propre cœur, et à se persuader de plus de foi, d'amour, d'obéissance, d'humilité, de reconnaissance, par lesquels nous sommes les mieux adaptés pour pitié.

Quand un homme dans un navire cueille un rocher, il semble qu'il cueille le rocher plus près du navire, alors qu'en fait, le navire est cueilli plus près du pont. Il en est de même dans ce cas : nous semblons persuader Dieu par nos arguments, alors qu'en effet, le changement ne s'opère pas en lui, mais seulement en nous-mêmes ; nos arguments sont curarum nostrarum levamenta, et fiduciae impetrandi augmenta, la cure de nos soucis, et des appuis à notre foi d'obtenir.

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