Si tu prêtes — Ils ne doivent pas recevoir l'usage de l'argent de ceux qui ont emprunté par nécessité. Et une telle disposition la loi a fait pour la conservation des domaines à leurs familles par l'année du Jubilé, qu'un peuple qui avait peu de soucis dans le commerce ne pouvait pas être supposé emprunter de l'argent sans la nécessité ; c'est pourquoi c'était généralement interdit entre eux ; mais à un étranger il leur était permis de prêter à usure.

Cette loi, dans sa rigueur, semble donc avoir été particulière à l'État juif ; mais dans l'équité de celui-ci, il nous oblige à faire miséricorde à ceux contre qui nous avons avantage, et à nous contenter de partager avec ceux à qui nous prêtons en perte comme en profit, si la Providence les croise : et à cette condition il semble que légitime de recevoir des intérêts pour mon argent, qu'un autre prend soin et améliore, comme il l'est de recevoir un loyer pour ma terre, qu'un autre prend soin et améliore pour son propre usage. Ils ne doivent pas prendre le lit d'un pauvre, vêtements en gage ; mais s'ils l'ont fait, il faut les restaurer au lit — le temps.

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