8. L'amour n'échoue jamais Ici, nous avons une autre excellence de aimer - que il perdure à jamais. Il y a de bonnes raisons pour lesquelles nous devrions désirer ardemment une excellence qui ne prendra jamais fin. Par conséquent, l ' amour doit être préféré aux cadeaux temporaires et périssables. Les prophéties ont une fin, les langues échouent, la connaissance cesse Par conséquent, l'amour est plus excellent qu'eux sur ce motif - que, même s'ils échouent, il survit.

Les papistes pervertissent ce passage, dans le but d'établir la doctrine qu'ils ont inventée, sans aucune autorité des Écritures - que les âmes des défunts prient Dieu en notre nom. C'est pourquoi ils raisonnent de cette manière: «La prière est un office perpétuel d'amour - l'amour dure dans l'âme des saints défunts - c'est pourquoi ils prient pour nous." Pour ma part, bien que je ne veuille pas trop insister sur ce point, pour qu’ils ne pensent pas avoir beaucoup gagné en leur faisant concéder cela, je réponds à leur objection en quelques mots.

Dans le premier lieu, même si l'amour perdure à jamais, il ne l'est pas nécessairement s'ensuit qu'il est (comme l'expression est) en exercice constant. Car qu'est-ce qui nous empêche de soutenir que les saints, étant maintenant dans la jouissance d'un repos calme, n'exercent pas amour dans les fonctions actuelles? (793) Quelle absurdité, je vous prie, y aurait-il là-dedans? À la deuxième lieu, si je devais soutenir que ce n'est pas un bureau perpétuel de aimer intercéder pour les frères, comment prouveraient-ils le contraire? Pour qu'une personne intercède pour une autre, il faut qu'elle connaisse sa nécessité. Si nous pouvons conjecturer sur l'état des morts, c'est une supposition plus probable, que les saints défunts ignorent ce qui se passe ici, plutôt qu'ils sont conscients de nos nécessités. Les papistes, il est vrai, imaginent qu'ils voient le monde entier dans le reflet de la lumière dont ils jouissent dans la vision de Dieu; mais c'est un artifice profane et tout à fait païen, qui a plus de la saveur de la théologie égyptienne, (794) qu'il n'en a conforme à la philosophie chrétienne. Et si je soutenais que les saints, ignorant notre condition, ne se préoccupent pas de nous? Avec quel argument les papistes me presseront-ils pour me contraindre à avoir leur opinion? Et si j'affirmais, qu'ils sont si occupés et engloutis, pour ainsi dire, dans la vision de Dieu, qu'ils ne pensent à rien d'autre? Comment prouveront-ils que cela ne convient pas à la raison? Et si je devais répondre, que la perpétuité de l ' amour, ici mentionnée par l'apôtre, sera après le dernier jour, et n'a rien à voir avec le temps que est intermédiaire? Et si je devais dire que l'office d'intercession mutuelle n'a été imposé qu'aux vivants et à ceux qui séjournent dans ce monde, et par conséquent ne s'étend pas du tout aux défunts?

Mais j'en ai déjà dit plus qu'assez; car le point même pour lequel ils soutiennent que je laisse indéterminé, afin que je ne puisse soulever aucune contestation sur une question qui ne l'exige pas. Il était cependant important de remarquer, en passant, combien peu de soutien leur est apporté par ce passage, dans lequel ils pensent avoir un si fort rempart. Reconnaissons-le suffisamment, qu'il n'a aucun support d'aucune déclaration de l'Écriture, et que, par conséquent, il est maintenu par eux imprudemment et inconsidérément. (795)

Que ce soit la connaissance, elle sera détruite. Nous avons déjà vu le sens de ces mots; mais de ceci surgit une question non négligeable de savoir si ceux qui dans ce monde excellent soit dans le savoir, soit dans d'autres dons, seront au même niveau que les idiots dans le royaume de Dieu? Au premier endroit, je voudrais avertir (796) lecteurs pieux, de ne pas se harceler plus qu'il ne le faut dans l'enquête sur ces choses. Qu'ils cherchent plutôt la voie par laquelle le royaume de Dieu est arrivé, plutôt que de chercher curieusement quelle sera notre condition là-bas; car le Seigneur lui-même, par son silence, nous a rappelés d'une telle curiosité. Je reviens maintenant à la question. Autant que je puisse conjecturer, et que je puisse même recueillir en partie à partir de ce passage - dans la mesure où l'apprentissage, la connaissance des langues et des dons similaires sont subordonnés à la nécessité de cette vie, je ne pense pas qu'il y en aura. puis restant. Les savants, cependant, ne subiront aucune perte à cause de leur manque, dans la mesure où ils en recevront le fruit, ce qui est grandement préférable. (797)

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