10. En tant que maître-constructeur avisé C'est une similitude très appropriée, et en conséquence est fréquemment rencontré dans les Écritures, comme nous le verrons bientôt. Ici, cependant, l'apôtre déclare sa fidélité avec une grande confiance et sans peur, comme il fallait l'affirmer en opposition non seulement aux calomnies des méchants, mais aussi à l'orgueil des Corinthiens, qui avaient déjà commencé à mépriser sa doctrine. Par conséquent, plus ils l’abaissaient, plus il s’élevait, et parlant pour ainsi dire depuis une chaire de grande hauteur, il déclare (171) qu'il avait été le premier maître-bâtisseur de Dieu parmi eux en posant les fondations, et qu'il avait avec sagesse a exécuté ce département du devoir, et qu'il restait que les autres devraient avancer de la même manière, en réglant la superstructure conformément à la règle de la fondation. Observons que ces choses sont dites par Paul premier de tous dans le but de recommander sa doctrine, qui, selon lui, était méprisée par les Corinthiens; et, deuxièmement , dans le but de réprimer l'insolence d'autrui, qui par désir de distinction, a affecté une nouvelle méthode d'enseignement. Celles-ci, il les exhorte donc à ne rien tenter de manière imprudente dans la construction de Dieu. Il leur interdit de faire deux choses: ils ne doivent pas oser poser une autre fondation, et ils ne doivent pas élever une superstructure qui ne sera pas responsable devant la fondation.

Selon la grâce Il prend toujours une attention diligente pour ne pas s'user une seule particule de la gloire qui appartient à Dieu, car il réfère tout ce qui est à Dieu, et ne laisse rien à lui-même, sinon qu'il a été un instrument. S'il se soumet ainsi humblement à Dieu, il réprouve indirectement l'arrogance de ceux qui ne pensaient pas à jeter la grâce de Dieu dans l'ombre, (172) à condition qu'ils soient eux-mêmes tenus en estimation. Il laisse entendre aussi qu'il n'y avait rien de la grâce de l'Esprit dans ce spectacle vide, pour lequel ils étaient tenus en estime, tandis que d'un autre côté il se dégage du mépris, au motif qu'il a été sous l'influence divine. (173)

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