9. Je vous ai écrit dans une épître. L'épître dont il parle n'existe pas à ce jour. Il ne fait aucun doute non plus que beaucoup d’autres sont perdus. Il suffit cependant que ceux-ci nous aient été conservés, ce que le Seigneur avait prévu suffire. Mais ce passage, en conséquence de son obscurité, a été tordu en une variété d'interprétations, que je ne crois pas nécessaire pour moi de prendre du temps à mettre de côté, mais fera simplement ressortir ce qui me paraît être sa vraie signification . Il rappelle aux Corinthiens ce qu'il leur avait déjà enjoint: qu'ils devraient s'abstenir de rapports sexuels avec les méchants. Car le mot rendu tenir compagnie à signifie être en termes de familiarité avec n'importe qui, et avoir des habitudes d'intimité étroite avec lui. (294) Maintenant, le fait de leur rappeler cela tend à révéler leur insouciance, dans la mesure où ils avaient été réprimandés et étaient pourtant restés inactifs.

Il ajoute une exception, afin qu'ils comprennent mieux que cela se réfère particulièrement à ceux qui appartiennent à l'Église, car ils n'avaient pas besoin d'être avertis (295) pour éviter la société du monde. Bref, donc, il interdit aux Corinthiens d'avoir des relations sexuelles avec ceux qui, tout en se déclarant croyants, vivent néanmoins méchamment et au déshonneur de Dieu. «Que tous ceux qui souhaitent être considérés comme des frères, vivent saints et convenablement, ou soient excommuniés de la société des pieux, et que tous les bons s'abstiennent de tout rapport sexuel et de familiarité avec eux. Il était superflu de parler des méchants ouvertement, car vous devez de votre plein gré les fuir, sans aucune réprimande de ma part. Cette exception, cependant, augmente la criminalité de la négligence, dans la mesure où ils chérissaient au sein de l'Église une personne ouvertement méchante; car il est plus honteux de négliger ceux de sa maison que de négliger les étrangers.

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