15 Car ainsi est la volonté de Dieu Il revient à son ancienne doctrine, de peur qu'une occasion ne se présente devrait être donné à l'incroyant de dire du mal, bien qu'il exprime moins que ce qu'il avait dit auparavant; car il dit seulement que la bouche des insensés doit être arrêtée. La phrase qu'il adopte, «pour arrêter l'ignorance», si elle peut paraître dure à cause de sa nouveauté, n'en obscurcit pas encore le sens. (28) Car il appelle non seulement les incroyants insensés, mais il indique également la raison pour laquelle ils ont calomnié, même parce qu'ils ignoraient Dieu. Mais dans la mesure où il fait que l'incroyant est sans compréhension et sans raison, nous concluons donc qu'une bonne compréhension ne peut exister sans la connaissance de Dieu. Dans quelle mesure, alors, les incroyants peuvent se vanter de leur propre acuité, et peuvent sembler à eux-mêmes sages et prudents, mais l'Esprit de Dieu les accuse de folie, afin que nous sachions que, en dehors de Dieu, nous ne pouvons pas soyez vraiment sage, car sans lui il n'y a rien de parfait.

Mais il prescrit la manière dont les mauvais propos des incroyants doivent être retenus, même par bien faire, ou, en faisant du bien . Dans cette expression, il inclut tous les devoirs d'humanité et de bienveillance que nous devons accomplir envers nos voisins. Et dans ceux-ci est incluse l'obéissance aux magistrats, sans laquelle la concorde entre les hommes ne saurait être cultivée. Si quelqu'un objectait et disait que les fidèles ne peuvent jamais être si prudents de faire le bien, mais que les incroyants leur diront du mal: à cela la réponse évidente est que l'apôtre ici n'exempte en aucun cas les calomnies et les reproches; mais il veut dire qu'aucune occasion de calomnie ne doit être donnée aux non-croyants, quel que soit leur désir. Et de peur que quiconque ne conteste et dise que les non-croyants ne méritent en aucun cas une telle considération que les enfants de Dieu devraient former leur vie pour leur plaire, Pierre nous rappelle expressément que nous sommes tenus par le commandement de Dieu de fermer la bouche.

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