12. Quand je suis arrivé à Troas En mentionnant maintenant ce qu'il faisait dans le En attendant, dans quels lieux il avait été, et quel chemin il avait suivi dans ses voyages, il confirme de plus en plus ce qu'il avait dit précédemment quant à sa venue aux Corinthiens. Il dit qu'il était venu à Troas d'Ephèse pour le bien de l'Evangile, car il n'aurait pas procédé dans cette direction, en allant en Achaïe, s'il n'avait pas voulu passer par la Macédoine. Comme, cependant, il n'y trouva pas Titus, qu'il avait envoyé à Corinthe, et par qui il aurait dû être informé de l'état de cette Eglise, bien qu'il eût pu y faire beaucoup de bien, et bien qu'il eût eu l'occasion de se présenter à lui, pourtant, dit-il, mettant tout de côté, il vint en Macédoine, désireux de voir Titus. Voici la preuve d'un singulier degré d'attachement aux Corinthiens, qu'il était si soucieux de les respecter, qu'il n'avait aucun repos nulle part, même en cas de grande perspective d'utilité se présenta, jusqu'à ce qu'il ait appris l'état de leurs affaires. Il semble donc pourquoi il a retardé sa venue. Il ne voulait pas venir vers eux avant d'avoir appris l'état de leurs affaires. D'où il semble, pourquoi il a retardé sa venue. Il ne voulait pas venir vers eux, jusqu'à ce qu'il ait d'abord eu une conversation avec Titus. Il apprit par la suite du rapport que lui rapportait Titus, que les choses n'étaient pas encore mûres à ce moment-là pour qu'il vienne à eux. Par conséquent, il est évident que Paul aimait tellement les Corinthiens, qu'il a accueilli tous ses voyages et longs circuits pour leur bien-être, et qu'il était donc venu vers eux plus tard qu'il ne l'avait promis - non d'avoir, dans l'oubli de sa promesse, a changé son plan de manière imprudente, ou d'avoir été emporté par un certain degré de inconstance, (2 Corinthiens 1:17, ) mais parce que le retard était plus rentable pour eux.

Une porte m'ayant également été ouverte. Nous avons parlé de cette métaphore en commentant le dernier chapitre de la première épître. (1 Corinthiens 16:9.) Cela signifie qu'une opportunité de promouvoir l'Évangile s'était présentée. (334) Car comme une opportunité d'entrée est fournie lorsque la porte est ouverte, donc les serviteurs du Seigneur font des avances lorsqu'une opportunité se présente. La porte est fermée, lorsqu'aucune perspective d'utilité n'est présentée. Maintenant que, la porte étant fermée, il nous devient d'entrer dans une nouvelle voie, plutôt que par des efforts supplémentaires pour nous fatiguer sans but par un travail inutile, de même là où une occasion se présente d'édifier, considérons que par la main de Dieu, une porte nous est ouverte pour y introduire Christ, et ne refusons pas de nous conformer à une si bonne indication de Dieu. (335)

Il peut sembler, cependant, que Paul avait commis une erreur en ceci - qu'en ignorant, ou du moins en laissant sans amélioration, une opportunité qui était à sa portée, il se rendit en Macédoine. «Ne devrait-il pas plutôt s'être appliqué à l'œuvre qu'il avait en main, que, après avoir fait à peine plus qu'un commencement, se détacher d'un coup dans une autre direction? Nous avons aussi déjà observé que l ' ouverture d'une porte est une preuve d'un appel divin, et cela est sans aucun doute vrai. Je réponds que, comme Paul n'était en aucun cas limité à une seule Eglise, mais lié à plusieurs à la fois, il n'était pas de son devoir, en raison de l'aspect actuel de l'une d'entre elles, de laisser de côté le souci de les autres. Plus loin, plus il avait de liens avec l'Église corinthienne, il était de son devoir d'être d'autant plus enclin à l'aider; car nous devons considérer qu'il est raisonnable qu'une Église, qu'il avait fondée par son ministère, soit considérée par lui avec une affection singulière (336) - tout comme aujourd'hui, il est de notre devoir, en effet, de promouvoir le bien-être de toute l'Église et de nous préoccuper de tout le corps de celle-ci; et pourtant, chacun a, néanmoins, un rapport plus étroit et plus saint avec sa propre Église, aux intérêts de laquelle il est plus particulièrement dévoué. Les choses étaient dans un état malheureux à Corinthe, de sorte que Paul n'était pas anxieux à ce sujet. Il n'est donc pas à se demander si, sous l'influence de ce motif, il a laissé sans amélioration une occasion qui, en d'autres circonstances, ne devait pas être négligée; car il n'était pas en son pouvoir d'occuper tous les postes de service à la fois. Il n'est cependant pas du tout probable qu'il ait quitté Troas, jusqu'à ce qu'il ait d'abord introduit quelqu'un à sa place pour améliorer l'ouverture qui s'était produite. (337)

Continue après la publicité
Continue après la publicité