14. C'est pourquoi. Il raisonne justement à partir de l'espoir à son effet, ou de la pratique d'une vie pieuse; car l'espérance est vivante et efficace; il ne peut donc être que de nous attirer vers lui-même. Celui donc, qui attend de nouveaux cieux, doit commencer par le renouvellement de lui-même et y aspirer avec diligence; mais ceux qui s'attachent à leur propre saleté ne pensent rien, il est certain, au royaume de Dieu, et n'ont de goût pour rien d'autre que pour ce monde corrompu.

Mais nous devons remarquer qu'il dit que nous devons être jugés irréprochables par Christ; car par ces mots, il laisse entendre que, tandis que le monde engage et absorbe l'esprit des autres, nous devons jeter les yeux sur le Seigneur, et il montre en même temps ce qu'est la véritable intégrité, même ce qui est approuvé par son jugement, et pas ce qui gagne l'éloge des hommes. (183)

Le mot paix semble être pris pour un état de conscience tranquille, fondé sur l'espoir et l'attente patiente. (184) Car, comme si peu de gens tournent leur attention vers le jugement du Christ, il est donc en même temps dans un état d'inquiétude. Cette paix est donc la tranquillité d'une âme pacifique, qui acquiesce à la parole de Dieu.

On peut se demander comment quelqu'un peut être déclaré irréprochable par Christ, alors que nous travaillons tous sous tant de lacunes. Mais Pierre ici ne fait qu'indiquer la marque vers laquelle les fidèles doivent tous viser, bien qu'ils ne puissent l'atteindre, tant qu'ils n'ont pas abandonné leur chair, ils ne se sont pas entièrement unis au Christ.

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