7. Ce n'est pas à vous de le savoir, etc. Il s'agit d'une répréhension générale de toute la question. Car il était trop curieux pour eux de désirer savoir que leur maître les ferait ignorer; mais c'est le vrai moyen de devenir sage, c'est-à-dire d'aller aussi loin dans l'apprentissage que notre Maître Christ va dans l'enseignement, anal volontairement d'ignorer ce qu'il nous cache. Mais dans la mesure où il y a naturellement engendré en nous une certaine curiosité insensée et vaine, ainsi qu'une certaine audace téméraire, nous devons observer avec diligence cet avertissement du Christ, par lequel il corrige ces deux vices. Mais à la fin, nous pouvons savoir quelle est sa signification ici, nous devons marquer les deux membres qu'il réunit. «Ce n'est pas à vous» (dit-il) «de connaître les choses que le Père a placées en son propre pouvoir». Il parle, en effet, des temps et des saisons; mais voyant qu'il y a la même raison dans d'autres choses, nous devons penser que c'est un précepte universel, qu'étant satisfait de la révélation de Dieu, nous pensons que c'est un crime odieux d'enquêter davantage. C'est la vraie moyenne entre les deux extrêmes. Les papistes, pour avoir un peu de quoi masquer leur grossière ignorance, disent pour eux-mêmes qu'ils omettent les mystères cachés de Dieu, comme si toute notre foi et notre religion consistaient en autre chose que sur les mystères cachés de Dieu; puissions-nous alors prendre congé du Christ et de son Évangile, si nous devons nous abstenir totalement des mystères cachés de Dieu. Mais il faut garder, comme je l'ai déjà dit, un moyen ici; car nous devons être désireux d'apprendre ce que notre Maître céleste nous enseigne; mais quant aux choses dont il nous fera ignorer, que la mienne soit assez hardie pour s'enquérir d'eux afin que nous soyons sages avec sobriété. Par conséquent, si souvent nous sommes contrariés par ce désir insensé de savoir plus que nous ne devrions, rappelons-nous cette parole du Christ: «Ce n'est pas à vous de savoir.» Car, à moins que nous n'intervenions contre sa volonté et son commandement, cela aura suffisamment de force et de force pour contenir l'outrage de nos esprits.

Or, en ce qui concerne la prescience des temps, le Christ ne condamne que sa recherche qui dépasse la mesure de la révélation de Dieu; et cela doit être noté du second membre, comme je l'ai déjà dit, «que le Père a placé en son propre pouvoir». La vérité est que Dieu a dans sa propre puissance l'hiver et l'été, et le reste des saisons de l'année, le froid et la chaleur, le beau temps et le mauvais temps. Mais parce qu'il a témoigné que le cours des années sera perpétuel, (Genèse 1:14), on dit qu'il n'a pas placé en son propre pouvoir ce qu'il a révélé à Hommes. Quelle que soit la chose que les philosophes ou les cultivateurs comprennent ou comprennent par art, en apprenant, par jugement ou par expérience, tout ce que Dieu ne retient pas pour lui-même, parce qu'il les a après une certaine sorte révélé à eux L2 "alt =" 1.8.22 ">.) La même opinion doit-on avoir des prophètes; car c'était leur fonction de connaître ces choses que Dieu a révélées. Mais nous devons être ignorants des événements secrets des choses, car ils touchent le temps à venir; car il n'y a rien qui puisse nous rendre plus lâches dans l'accomplissement de nos devoirs, qu'une inquisition trop prudente ici, car nous prendrons toujours conseil selon l'événement futur des choses; mais le Seigneur, en nous cachant la même chose, nous prescrit ce que nous devons faire. Ici surgit un conflit, parce que nous ne tolérerons pas que Dieu ait ce qui lui est propre, à savoir, le seul gouvernement et la direction des choses à venir; mais nous nous jetons dans une prudence étrange et démesurée. Pour conclure, Christ nous interdit d'appliquer ces choses à nous-mêmes, que Dieu conteste comme propres à lui-même. De ce genre est la prescience de ces choses que Dieu a pris à lui-même pour gouverner et diriger, selon son propre plaisir, bien contraire à notre opinion, et autrement que nous pourrions inventer. (26)

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