14. Et Peter, debout Par ce mot debout il a signifié, qu'il y avait un sermon grave fait dans l'assemblée; car ils se sont levés quand ils ont parlé au peuple, jusqu'à la fin ils pourraient être mieux entendus. La somme de ce sermon est la suivante, il rassemble que Christ est déjà révélé et donné par le don du Saint-Esprit, qu'ils ont vu. Pourtant, d'abord, il réfute cette fausse opinion, en ce qu'ils pensaient que les disciples étaient ivres. Cette réfutation consiste en un argument probable; parce que les hommes ont l'habitude de ne pas être ivres le matin Car, comme Paul le dit,

"Ceux qui sont ivres se boivent la nuit",
(
1 Thesaloniciens 5:7.)

Car ils fuient la lumière par honte. Et sûrement si grande est la souillure de ce vice, que pour de bonnes causes il déteste la lumière. Et pourtant cet argument n'était pas toujours bon; car Esaias s'invite en son temps contre ceux qui se sont levés de bonne heure pour suivre l'ivresse. Et à ce jour, il y en a beaucoup qui, comme les porcs, dès qu'ils se réveillent, accourent à boire. Mais parce que c'est (89) une coutume courante chez les hommes, dit Peter, ce n'est pas probable. Ceux qui n'ont que peu d'habileté dans l'antiquité savent que le jour civil, depuis le lever du soleil jusqu'à son coucher, était divisé en douze heures; de sorte que les heures étaient plus longues en été et plus courtes en hiver. Par conséquent, ce qui devait être maintenant le neuvième avant midi en hiver, et en été le huitième, était la troisième heure parmi les vieillards. (90) Par conséquent, alors que Peter ne supprime que légèrement l'opinion de l'ivresse, il le fait pour cette cause, car il était superflu d'être resté longtemps excuse. (91) Par conséquent, comme dans une affaire qui était certaine et hors de doute, il pacifie plutôt ceux qui se moquaient, que de travailler à les enseigner. Et il ne les réfute pas tant par les circonstances du temps que par le témoignage de Joël. Car quand il dit que cela est maintenant arrivé, ce qui était prédit, il touche brièvement leur manque de remerciement, parce qu'ils ne reconnaissent pas un bienfait aussi excellent qui leur avait été promis dans le passé qu'ils voient maintenant avec leurs yeux. Et tandis qu'il reproche la faute de quelques-uns à tous, (92) il ne le fait pas dans ce but, afin de les rendre tous coupables de la même faute ; mais parce que leur moquerie leur a offert une occasion appropriée de les enseigner ensemble, il ne prévoit pas la même chose. (93)

Continue après la publicité
Continue après la publicité