24. Simon a répondu. Par la présente, nous comprenons qu'il n'a pas pris ainsi ce que Pierre lui avait menacé, mais qu'il a considéré que son salut était recherché. Et bien que Pierre seul ait parlé, il attribue le discours à tous en raison du consentement. Maintenant se pose la question de savoir ce que nous devons penser de Simon. L'Écriture ne nous conduit pas plus loin, sauf à une conjecture. Alors qu'il cède quand il est réprouvé, et étant touché par le sentiment de son péché, craint le jugement de Dieu; et cela fait, vole à la miséricorde de Dieu, et se recommande aux prières de l'Église; ce ne sont assurément pas de petits signes de repentir; par conséquent, nous pouvons supposer qu'il s'est repenti. Et pourtant les vieux écrivains affirment d'un commun accord qu'il fut un grand ennemi de Pierre par la suite, et qu'il se disputa avec lui pendant trois jours à Rome. La controverse existe aussi dans l'écriture sous le nom de Clément, mais elle a en elle une telle passion, qu'il est étonnant que les oreilles chrétiennes puissent supporter de les entendre. Encore une fois, Augustin, écrivant à Januarius, dit, qu'il y avait des rumeurs diverses et fausses répandues à l'étranger à Rome en son temps à ce sujet. C'est pourquoi rien n'est plus sûr que de dire adieu à des opinions incertaines, simplement d'embrasser ce qui est inscrit dans les Écritures. Ce que nous lisons ailleurs de Simon peut à juste titre être soupçonné pour de nombreuses causes.

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