Maintenant, le Prophète se joint, J'enverrai le feu à la maison de Hazaël, qui dévorera les palais de Ben-hadad. Le Prophète parle encore du royaume de Syrie; car nous savons que Ben-Hadad et Hazael étaient rois de Syrie. Mais Jérôme se trompe beaucoup, qui pense que Ben-hadad a été ici mis à la deuxième place, comme s'il avait été le successeur de Hazael, (19) alors l'histoire sacrée raconte que Hazael est venu à Elisée quand Ben-Hadad était malade dans son lit, (2 Rois 8:9;) et il a été envoyé pour demander une réponse. Or, le Prophète déclara que Hazaël serait le roi de Syrie, et le déclara non sans larmes; car il plaignait son propre peuple, dont ce Syrien serait le destructeur. De retour chez lui, il étrangla Ben-Hadad et prit pour lui la dignité royale. Mais il est assez courant dans les Écritures de parler d'une chose présente, puis, comme ici, d'ajouter ce qui est passé, J'enverrai le feu dans la maison de Hazael, et ce feu sera dévorez les palais de Ben-hadad; comme s'il avait dit: "Je détruirai le royaume de Syrie, je le consumerai comme s'il brûlait." Mais il nomme d'abord la maison de Hazaël, puis les palais de Ben-hadad; comme s'il disait: «Aucune ancienneté ne préservera ce royaume d'être détruit.» Car, métaphoriquement, sous le mot feu, il désigne toute sorte de consommation; et nous savons combien est grande la violence du feu. C'est alors comme s'il disait qu'aucune richesse, aucune force, aucune fortification ne feraient obstacle à la destruction du royaume de Syrie.

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