J'ai expliqué hier le verset, dans lequel le Prophète dit, au nom de Dieu, que le peuple était comme un fardeau douloureux et lourd, comme s'il était un chariot chargé de nombreuses gerbes. J'ai déclaré que les paroles du Prophète sont expliquées différemment par de nombreux interprètes, qui donnent ce point de vue, - que Dieu se compare à un chariot chargé, sous lequel les gens devaient être écrasés. Mais aucune nécessité ne nous contraint à prendre le même verbe dans deux sens, actif et neutre, comme ils le font; et puis la comparaison ne semble pas tout à fait appropriée; et plus loin, il vaut mieux, comme je l'ai dit, de dire que Dieu se plaint, qu'il a été chargé et enfoncé sous le peuple, que de rendre תחתיכם, tacheticm, "À votre place;" car c'est un rendu tout à fait tendu. Mais le plus approprié est le sens du Prophète, lorsqu'il est compris comme la plainte de Dieu, que c'était une chose pénible de porter les fardeaux du peuple, quand il a vu qu'ils étaient des hommes de légèreté et, en même temps, pesants.

C'est pourquoi le Prophète dénonce maintenant la vengeance telle qu'ils méritaient; et il dit d'abord, périr sera de fuir le rapide, etc. , c'est-à-dire que personne ne sera assez rapide pour s'échapper en fuyant; et le vaillant ne fera rien en combattant; car c'est pour confirmer la force quand on résiste à un adversaire et repousse les assauts. Le vaillant combattra donc sans avantage; et alors, Le fort ne délivrera pas sa propre vie: celui qui tient l'arc ne résistera pas; c'est-à-dire que celui qui est équipé d'un arc et repousse son ennemi à distance ne pourra pas se tenir à sa place. Celui qui est rapide à pied ne pourra pas fuir, ni celui qui monte à cheval; ce qui signifie que, hommes de pied ou cavaliers, ils ne pourront, par leur célérité, échapper à la mort. Et, enfin, celui qui est gros et intrépide de cœur parmi les vaillants s'enfuira nu, se contentant de la vie seule et soucieux de subvenir à ses besoins sécurité.

Le Prophète laisse entendre par tous ces mots, que le massacre du peuple serait si grave, que ce serait un miracle si quelqu'un devait s'échapper.

Nous voyons maintenant à quel point le prophète au tout début a traité ce peuple avec sévérité. Il observa sans doute leur grande obstination: car il ne les aurait pas attaqués si violemment au début, s'ils n'avaient pas été rebelles depuis longtemps et avaient méprisé tous les avertissements et toutes les menaces. Amos ne fut pas le premier à s’adresser à eux; mais les Israélites s'étaient endurcis contre toutes les menaces avant qu'il ne vienne vers eux. Il se comporta donc vivement pour les réprimander, comme Dieu traite les hommes selon leur tempérament. J'en viens maintenant au troisième chapitre.

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