Lorsque le roi de Babylone est tombé sur son visage, , il doit être considéré en partie comme digne d'éloges et en partie de blâme. C'était un signe à la fois de piété et de modestie quand il se prosterna devant Dieu et son prophète. Nous connaissons la férocité et la fierté des rois; non, nous les voyons agir comme des fous, parce qu'ils ne se comptent pas parmi les mortels, et deviennent aveuglés par la splendeur de leur grandeur. Nabuchodonosor était vraiment un monarque très puissant, et il lui était difficile de régler son esprit de manière à attribuer la gloire à Dieu. Ainsi le rêve que Daniel a expliqué ne pouvait pas lui plaire. Il vit sa monarchie maudite devant Dieu, et sur le point de périr dans l'ignominie d'autres aussi, qui devaient lui succéder étaient ordonnés au ciel; et bien qu'il puisse recevoir un peu de réconfort de la destruction des autres royaumes, il était pourtant très dur pour les oreilles délicates, d'entendre qu'un royaume, qui paraissait très florissant , et que tous les hommes pensaient être perpétuelle, était de courte durée et périrait certainement. Alors que le roi s'est si prosterné devant Daniel, c'est, comme je l'ai dit, un signe de piété en vénérant ainsi Dieu et en embrassant la prophétie, qui autrement serait amère et désagréable. C’était aussi un signe de modestie, car il s’est tellement humilié devant le prophète de Dieu. Jusqu'ici, le roi de Babylone mérite d’être loué, et nous discuterons demain de l’insuffisance de sa révérence.

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