15. Voyez, j'ai mis devant vous ce jour . Une injonction solennelle, semblable à celles qui précèdent, que les Israélites devraient considérer combien il était inestimable de bénédiction que Dieu ait daigné déposer sa loi auprès d'eux; et que s'ils ne le recevaient pas avec révérence, les punitions pour une telle ingratitude ne seraient en aucun cas légères. Car, pour les priver du prétexte d'erreur, il les sépare des nations païennes qui, par ignorance du droit chemin, vacillaient, comme dans l'incertitude, entre la vie et la mort. Il dit donc qu'Il a mis sous leurs yeux la vie, et cela en effet lié au bonheur vrai et complet; et de même la mort avec ses conséquences. Or, il n'y a personne qui, sous la direction de la nature, ne chercherait la vie et ne reculerait devant la mort; et de là Moïse leur reproche d'être plus qu'insensés s'ils se plongent volontairement dans toutes les misères. En attendant, il signifie qu'il ne leur adresse pas de vaines menaces, mais que sa doctrine est armée de la puissance de Dieu, de sorte que quiconque l'embrasserait y trouverait le salut, tandis que personne ne la mépriserait impunément. La distribution des deux clauses suit alors, à savoir, que l'amour de Dieu et l'observation de sa loi sont prescrits pour qu'ils puissent vivre; mais s'ils s'en détournent, leur destruction est dénoncée. Ce n'est donc pas sans raison que j'ai appelé les promesses et les menaces les sanctions de la loi, car, pour que son autorité nous soit assurée, il est nécessaire que la récompense de l'obéissance et aussi la punition de la transgression, devrait être placée devant nous. Par le culte d'autres dieux, il entend toute révolte de Dieu, comme je l'ai déjà observé. Il ne parle pas de leur «attirance» vers la superstition comme excuse de leur instabilité, mais plutôt comme une aggravation de leur crime, dans la mesure où ils sont emportés par leurs désirs dépravés, (287 ) et abandonner ainsi la vérité de Dieu quand on la connaît bien.

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