1 Et Moïse est allé et a prononcé ces mots. Par le mot est allé il signifie qu'ayant reçu les ordres de Dieu, il est venu vers le peuple pour les rapporter. Par conséquent, nous comprenons qu'ils ont été avertis à temps pour se méfier, s'ils avaient été raisonnablement disposés. Et il fallait que le peuple entende de sa propre bouche ces adresses, qui n'étaient nullement gratifiantes, comme étant pleines à la fois de menaces cruelles et de sévères reproches; car, s'ils avaient été délivrés après sa mort, ils se seraient aussitôt criés qu'ils avaient été trompeusement inventés par quelqu'un d'autre, et ainsi que son nom leur était faussement attaché.

De plus, le moment particulier de leur accouchement n'a pas peu servi à augmenter leur poids, de sorte que les gens devraient non seulement se soumettre avec douceur et enseignabilité à son instruction en ce moment, mais aussi qu'il puisse rester par la suite profondément imprimé dans leur cœur. . Nous savons avec quelle attention les dernières paroles des mourants sont habituellement reçues; et Moïse, (230) maintenant prêt à affronter la mort sur ordre de Dieu, s’adressa au peuple comme s'il lui disait enfin adieu. Au crédit et à la dignité de sa fonction de prophète, s'ajoutaient par conséquent toute la force et l'autorité d'une disposition testamentaire.

Comme tout au long de sa vie, il avait été extrêmement soucieux du bien-être de la population, il porte maintenant encore plus loin ses soins plus que paternels. Et assurément, il devient tout de pieux maîtres de pourvoir, dans la mesure où ils mentent, que le fruit de leurs travaux leur survive. De cette sollicitude Pierre se présente à nous comme exemple:

«Je pense qu'il convient (dit-il), tant que je suis dans ce tabernacle, de vous éveiller en vous mettant en mémoire; de plus, je m'efforcerai que vous puissiez, après mon décès, avoir toujours ces choses en mémoire. (2 Pierre 1:13)

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