13. Sur tous les cèdres du Liban L'allégorie qui est ici introduite, sur le arbres du Liban et les hautes montagnes , au lieu d'obscurcir, éclairent le sujet; car aussi élevés que soient les souhaits ou les efforts d'un mortel, il ne pourra jamais atteindre la hauteur des montagnes et des arbres élevés, que il est aussi facile à Dieu de jeter qu'un souffle de vent pour disperser les feuilles tombées. En conséquence, dans ce qu'on peut appeler une peinture, Esaïe montre aux hommes orgueilleux combien ils sont oisifs et insensés à croire que leur élévation sera leur défense. Il y a aussi une exagération implicite, qui doit avoir contribué à aggraver la terreur. On ne peut pas supposer que Dieu est en fait en colère contre les montagnes et les arbres, ou que, ayant changé son but, il jette ce qu'il a construit; mais dans les créatures inoffensives, Isaïe tient à voir le jugement de Dieu, afin de convaincre plus pleinement les hommes méchants et sans principes que leur présomption ne passera pas impunie. On voit ainsi la raison pour laquelle il mélange les métaphores des cèdres, chênes et montagnes

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