14. Les morts ne vivront pas. (173) Le Prophète parle à nouveau de la fin malheureuse des méchants, dont la prospérité nous agite et nous tourmente souvent, comme nous le lisons dans les Psaumes de David. (Psaume 37:1.) Pour que nos yeux ne soient pas éblouis par les apparences actuelles des choses, il prédit que leur fin sera très misérable. D'autres interprètent ce passage comme relatif aux croyants, qui semblent mourir sans aucun espoir de résurrection; mais incontestablement il parle du réprouvé, et cela sera encore plus évident d'après une déclaration contraire qu'il fait au dix-neuvième verset. Il y a un contraste entre la résurrection des hommes bons et des hommes méchants, (174) entre lesquels il y aurait peu de différence, s'il n'était pas évident que ces derniers sont condamnés à la mort éternelle, et que les premiers recevront une vie bénie et éternelle: et non seulement la mort éternelle attend les méchants, mais toutes les souffrances qu'ils endurent dans ce monde sont le commencement de la destruction éternelle; car ils ne peuvent être apaisés par aucune consolation, et ils sentent que Dieu est leur ennemi.

Le tué ne se relèvera pas. (175) Le mot que nous rendons tué est rendu par d'autres géants ; (176) mais comme dans de nombreux passages de l'Écriture רפאים (177) ( rĕphāīm ) dénote tué , donc aussi dans ce passage ce sera plus approprié, car autrement il n'y aurait pas de contraste. (Psaume 88:11.)

C'est pourquoi tu les as visités et détruites. Ceci est ajouté à des fins d'explication; car il attribue la raison pour laquelle les réprouvés périssent sans espérance, à savoir parce que le dessein de Dieu est de les détruire. Dans la colère de Dieu, ils n'ont rien d'autre à rechercher que la mort et la ruine.

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