11. Pour les lèvres balbutiantes. (224) Certains affirment que "c'est comme si l'on devait dire;" mais c'est superflu. Je considère donc ces paroles comme relatives à Dieu, qui est devenu, comme nous le dit le Prophète, un barbare (225) pour un peuple sans compréhension. Cette réprimande a dû les blesser jusqu'au vif, parce que par leur propre faute ils ont fait de Dieu, qui a formé nos langues, l'apparence d'un «balbutiant». Il ne les menace pas encore, mais rejette le blâme sur leur indolence, qu'ils ont rendu la proclamation de la doctrine céleste un bruit confus, à cause d'eux-mêmes, ils ont fermé les yeux, et n'en ont donc tiré aucun avantage. Leur engouement, à ne pas entendre Dieu leur parler, est comparé par le Prophète à un prodige.

Continue après la publicité
Continue après la publicité