2. Voici, le Seigneur en a un puissant et fort. Cela peut faire référence aux Assyriens, comme s’il avait dit, qu’ils seront prêts, sur ordre de Dieu, à combattre sous son autorité, dès qu’ils seront appelés. Pourtant, je préfère le prendre sans substantif, c'est-à-dire «un bâton» ou un autre instrument par lequel le Seigneur les chassera de cette noble fierté.

Comme un déluge de grêle. Il le compare à "un déluge" ou à "la grêle", par lesquels des herbes et des fleurs sont jetées et toute la beauté de la terre est gâchée. Ainsi il continue la métaphore de la «fleur fanée», qu'il avait introduite au début du chapitre; car rien ne peut être plus destructeur pour les fleurs qu'une grosse averse ou une «grêle». Il utilise la particule démonstrative הנה, ( hinnēh ,) behold ; parce que les hommes méchants ne sont émus par aucune menace, et par conséquent il montre qu'il ne parle pas de ce qui est douteux, ou de conjecture au hasard, mais prédit les choses qui se produiront immédiatement.

Les jeter avec la main sur la terre. ביד, ( bĕyād ,) que j'ai traduit par "avec la main", se traduit par Jérôme, «un pays spacieux», qui n'est pas d'accord avec les mots. D'autres le prennent pour «force», afin de signifier un rejet violent. Mais le sens clair me semble être que la gloire et la splendeur des Israélites seront abaissées, comme si on jetait un homme ivre «avec la main». La même déclaration est confirmée par lui dans le troisième verset.

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