23. Tes cordons ont été desserrés. Il dirige son discours vers les Assyriens, en la personne desquels il s'adresse également à tous les ennemis de l'Église. Après avoir promis à l'Église une stabilité qui ne sera jamais troublée, il réprimande la folle confiance dont sont enflés les hommes impies; comme s'ils avaient été si profondément enracinés qu'ils atteignaient le centre de la terre. Bien que, sous l'influence enivrante de la prospérité, ils s'imaginent que leur richesse est extrêmement sûre, il prédit que la ruine les dépassera rapidement, car ils ne sont pas soutenus par la main de Dieu.

Il suit la comparaison qu'il avait employée au début. Ayant dit que l'Église ressemble à un lieu fortifié et entouré de très larges fleuves qui n'admettent pas l'approche d'ennemis, il compare maintenant la condition des méchants aux navires; par quoi il veut dire qu'ils n'ont aucun fondement solide, bien qu'ils paraissent redoutables, et bien qu'ils soient follement impatients et férocement cruels, et s'imaginent qu'aucun ne peut résister à leur rage. Bien que, par conséquent, ils aient de longs navires et des navires de charge, par lesquels on peut dire qu'ils forment une union entre des pays placés à de grandes distances les uns des autres, et qu'ils se font maîtres de la mer et de la terre, ils n'auront toujours aucune permanence ou la stabilité. Le Seigneur coulera leurs navires, leur enlèvera leurs cordes et leurs mâts et les impliquera dans un naufrage universel. Ne soyons donc pas effrayés par leur fureur et leur insolence, mais attendons le jour du Seigneur, où il fera tomber leur rage et leur violence sur leurs propres têtes.

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