28. N'as-tu pas su? Il répète la même déclaration qu'il avait autrefois faite, à savoir que les personnes qui avaient été soigneusement enseignées à l'école de Dieu étaient inexcusables pour leur paresse, et les réprimande vivement de ne pas avoir davantage profité de la doctrine de la Loi, et par les autres moyens que Dieu avait accordés en plus de cette connaissance qu'ils possédaient en commun avec les Gentils. Le mot savoir, qui est plus général, est mis en premier; parce que par de nombreux miracles et autres preuves, Dieu avait manifesté sa gloire. Ensuite, il demande: N'as-tu pas entendu? Comme s'il avait dit: "Si tu n'as rien profité en apprenant par des actions et par la parole que Dieu n'est jamais au chômage, il est évident que tu es excessivement intenable."

Que Jéhovah est le Dieu de l'éternité. Le Prophète l'appelle «éternel», et le distingue ainsi de toutes les idoles, qui ne durent que pour un temps et ont été faites par les hommes; et vraiment, si cela était profondément ancré dans nos cœurs, il n'y aurait plus de place pour la méfiance; car si Dieu est éternel, il ne change ni ne se décompose, l'éternité étant uniformément accompagnée de cette qualité, qu'elle n'est jamais susceptible de changer, mais reste toujours la même. Puisque les Juifs ne croyaient pas suffisamment à ces choses, bien qu'ils les aient souvent «entendus», le Prophète entendait les réveiller par cette réprimande, afin de montrer qu'ils seront doublement coupables devant Dieu, si, après avoir été enseignés tous les deux par ses nombreux bienfaits, et par la parole, ils ne rendent pas l'honneur et la gloire qui lui sont dus.

Et n'est pas fatigué par la lassitude, et il n'y a aucune recherche de sa compréhension. Ici, le Prophète fait deux déclarations; premièrement, que Dieu ne se lasse pas de faire le bien; et, deuxièmement, qu'aucun homme ne peut explorer sa sagesse. Dans la première clause, il montre que rien n'empêchera Dieu de continuer à exercer sa bonté; car il n'est pas comme les hommes dont les ressources s'épuisent en donnant fréquemment, ou qui se lassent de donner continuellement de nouvelles faveurs, ou qui se repentent de leur générosité. Sa gentillesse n'est jamais épuisée; s'il a été bon envers les pères, il n'en sera pas moins bon et généreux envers la postérité. Quant à l'allégation, selon laquelle Dieu agit très souvent différemment de ce que nous pensons être le meilleur pour nous, le prophète y répond en disant que son dessein est incompréhensible, et nous avertit que nous ne devons pas murmurer, bien qu'il ne le fasse pas tout à la fois. se conformer à nos souhaits; car rien n'est mieux adapté pour nourrir notre espérance que cette sobriété, qui nous amène à considérer à quel point Dieu œuvre merveilleusement à nous préserver, et ainsi à nous soumettre à son conseil secret.

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