15. Quiconque mange du pain au levain. Cette loi se réfère spécialement à l'observation de la Pâque. Dieu avait auparavant interdit l'utilisation du levain; et Il édicte maintenant le châtiment à infliger, s'il y en a un qui néglige l'interdiction, et mêle le levain à la fête pascale. Mais ce n'est pas sans raison que nous avons reporté ici ce que Moïse a uni avec l'institution de la Pâque; car le plan que nous proposons exige que les lois politiques, qui sanctionnent le culte de Dieu par la dénonciation des châtiments, occupent leur place particulière. De la punition, il apparaît que, bien qu'il puisse être en soi une question insignifiante de s'abstenir de levain, (comme Paul enseigne que «l'exercice corporel profite peu», 1 Timothée 4:8,) cependant, dans la mesure où dans cette cérémonie la rédemption du peuple était gardée en mémoire, c'était un crime très grave de ne pas observer tout ce que Dieu avait prescrit, car nous devons estimer l'importance des rites de la loi à partir de leur objet. (69)

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