2. Si un voleur est en train de rompre . Cette clause est à prendre séparément et est insérée entre parenthèses; car, après avoir décrété le châtiment, Dieu ajoute à ce propos: «il doit faire la pleine restitution; s'il n'a rien, il doit être vendu pour son vol; et cette exception concernant le voleur dans la nuit est introduite entre parenthèses. Mais bien que les détails ne soient pas exprimés avec suffisamment de clarté, l'intention de Dieu n'est pas du tout ambiguë, c'est-à-dire que si un voleur doit être tué dans l'obscurité, son meurtrier doit être impuni; car il se distingue alors difficilement d'un voleur, surtout quand il procède avec violence; car il ne peut pas entrer la nuit dans la maison d’un autre homme sans creuser un mur ou enfoncer une porte. Les douze tableaux (135) diffèrent légèrement de ceci; car ils permettent de tuer un voleur de nuit, et aussi de jour s'il se défend avec une arme. Mais, puisque Dieu avait suffisamment réprimé par d'autres lois les meurtres et les agressions violentes, Il se tait ici sur les voleurs qui utilisent l'épée dans leurs tentatives de pillage. Il condamne donc à juste titre à mort ceux qui ont vengé par meurtre un vol en plein jour.

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