Le Prophète semble maintenant exprimer d'où provenait la voix qu'il entendait: car je ne pense pas que la voix provienne d'un autre côté, et qu'ensuite les êtres vivants se déplaçaient à l'unisson avec les roues, mais il me semble expliquer ce que autrement aurait été douteux, à savoir que la gloire de Dieu était célébrée par les créatures vivantes et les roues. Il n'est donc pas merveilleux qu'une voix soit attribuée aux créatures vivantes, car nous les avons vues comme des chérubins ou des anges, comme par les roues Dieu veut marquer toutes les actions et tous les mouvements; des mouvements, dis-je, qui semblent fortuits, mais qui sont pourtant gouvernés par les créatures vivantes, que Dieu inspire de sa propre vertu, tandis qu'il veut exécuter ses desseins et exerce ainsi sa domination sur toutes les créatures; car il ne se passe rien qui ne soit régi par sa volonté. D'où une voix procède aussi bien des êtres vivants que des roues, qui prônaient la gloire de Dieu et le proclamaient, au milieu de ce triste et misérable massacre du peuple, régnant encore dans son propre Temple; puis, en effet, surtout en exerçant son pouvoir, parce qu'il était juge, en punissant leur méchanceté; puis parce qu'il était sur le point de devenir le libérateur de son propre peuple, comme il leur avait promis la restauration après soixante-dix ans. Il dit aussi: J'ai entendu la voix des ailes quand elles se sont embrassées mutuellement; pour נקש , nekesh, signifie embrasser: les autres traduisent, lorsqu'ils ont frappé ou sont engagés dans un conflit entre eux: mais par le mot osculateur, la conjonction est signifiée métaphoriquement. Lorsque, donc, chaque aile embrassait son compagnon, alors la voix a émergé: il ajoute aussi la même chose concernant les roues, et enfin il répète ce qu'il avait dit , qu'il y avait un son d'une grande précipitation Il suit -

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