Maintenant, plus longuement, Dieu explique pourquoi il voulait que son serviteur mange le volume qu'il tenait dans sa main, à savoir, que lorsqu'il y était instruit, il pourrait s'approcher des enfants d'Israël; car il ne doit pas venir vide, et nous savons que l’homme de lui-même ne peut rien apporter de solide: d’où Ézéchiel doit recevoir de la main de Dieu ce qu’il livre aux Israélites. Conservons alors cet ordre, car le volume est d'abord donné au Prophète, puis transféré au peuple. Dieu lui ordonne, d'offrir ou de dire ses propres mots, qui mérite d'être remarqué, comme ayant le même sens. Mais si Ézéchiel ne doit rapporter que ce qu'il a reçu de Dieu, cette règle doit prévaloir parmi tous les serviteurs de Dieu, qu'ils ne doivent pas entasser leurs propres commentaires, mais prononcer ce que Dieu leur enseigne comme si de sa bouche: enfin, que le passage de Pierre (1 Pierre 4:11) doit nous guider, celui qui parle dans l'Église doit prononcer les paroles de Dieu. Maintenant il ajoute: Je ne t'envoie pas à un peuple étrange dans la parole et dur dans le langage, mais à la maison d'Israël Stone pense que le prophète est ici animé à son devoir, car Dieu ne lui demandait rien de trop difficile. Car s'il avait été envoyé dans des pays lointains avec lesquels il n'y avait pas d'échange de discours, il pourrait objecter qu'un fardeau plus lourd qu'il ne pouvait supporter lui était imposé. La difficulté aurait alors été un obstacle complet. Ils pensent que les nations éloignées et étrangères sont ici comparées au peuple d'Israël, afin qu'il puisse s'acquitter de son devoir avec empressement, comme s'il avait été dit, "I ne t'envoie pas à des étrangers. Car ils ne pourraient pas non plus te comprendre, et ils seraient aussi des barbares pour toi, mais parce que tu connais familièrement ton propre peuple, tu ne peux pas tourner le dos quand je t'enverrai vers eux. Mais cette opinion ne m'approuve pas, car je lis ces trois versets dans le même contexte, car ils sont unis. Il n'est nullement douteux que, par cette comparaison, Dieu aggrave l'impiété du peuple. Car cette phrase est en premier lieu, que les Israélites seraient sourds, bien que le Prophète doive utiliser parmi eux la langue commune et vernaculaire: c'est le premier point: maintenant il montre la raison, car ils étaient un peuple amer Ici, Dieu signifie que rien n'empêchait les Israélites d'obéir à la doctrine du Prophète sauf leur méchanceté et leur impiété. Pour cette raison, il dit: Je ne t'envoie pas à un peuple profond dans le discours Je ne sais pas comment certains ont supposé que cette épithète signifie savant ou intelligent; car c'est la même chose pour un peuple d'être d'un discours étrange et d'un langage dur. Car qu'est-ce qu'un "dur" mais un langage barbare? Maintenant, nous percevons le sens authentique, que le Prophète n'est pas envoyé à des hommes d'une langue inconnue parce qu'il aurait été un barbare pour eux et eux pour lui. Je ne t'envoie donc pas vers eux, mais vers la maison d'Israël.

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