7. On ne se moque pas de Dieu . Le but de cette observation est de répondre aux excuses malhonnêtes qui sont fréquemment invoquées. L'un prétend qu'il a une famille à nourrir, et un autre affirme qu'il n'a pas de superflu de richesse à dépenser dans la libéralité ou la profusion. La conséquence est que, si de telles multitudes refusent leur aide, les quelques personnes qui font leur devoir sont généralement incapables d'apporter le soutien nécessaire. Ces excuses, Paul rejette totalement, pour une raison que le monde considère peu, que cette transaction est avec Dieu. La satisfaction des besoins corporels d’un homme n’est pas la seule question, mais implique le degré de notre respect pour le Christ et son Évangile. Ce passage contient la preuve que la coutume de traiter les ministres fidèles avec mépris ne date pas de nos jours; mais leurs railleries méchantes ne resteront pas impunies.

Pour tout ce qu'un homme sème . Notre libéralité est limitée par la supposition que tout ce qui passe entre les mains d'autrui est perdu pour nous-mêmes, et par l'alarme que nous ressentons au sujet de nos propres perspectives de vie. Paul rencontre ces vues par une comparaison tirée du temps des semences, qui, nous dit-il, est une représentation appropriée des actes de bienfaisance. Sur ce sujet, nous avons eu l'occasion de parler, en exposant la deuxième épître aux Corinthiens, où la même métaphore était employée. Heureux serait-il pour nous, si cette vérité était profondément imprimée dans nos esprits. Avec quelle «joie» pourrions-nous «dépenser et être dépensés» (2 Corinthiens 12:15) pour le bien de nos voisins, encouragés par l'espoir de la récolte à venir! Aucune opération n'est plus gaiement effectuée par les cultivateurs que de jeter la graine dans le sol. Ils peuvent attendre avec patience pendant neuf mois de l'année, dans l'espoir de récolter une moisson corruptible, alors que nos esprits ne sont pas correctement affectés par l'espoir d'une immortalité bénie.

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