5. Tu es mon Fils, etc. Ce passage peut sembler tiré par les cheveux; car bien que Christ ait été engendré de Dieu le Père, il n'a pas été fait aussi pour cela sacrificateur. Mais si nous considérons la fin pour laquelle le Christ s'est manifesté au monde, il apparaîtra clairement que ce caractère lui appartient nécessairement. Nous devons cependant garder spécialement à l'esprit ce que nous avons dit sur le premier chapitre; que l'engendrement du Christ, dont parle le psalmiste, était un témoignage que le Père lui a rendu devant les hommes. Par conséquent, la relation mutuelle entre le Père et le Fils n'est pas ce qui est ici prévu; mais on tient plutôt compte des hommes auxquels il s'est manifesté. Maintenant, quelle sorte de Fils Dieu nous a-t-il manifesté? Un homme sans honneur, sans pouvoir? Non, celui qui devait être un médiateur entre lui et l'homme; son engendrement incluait alors son sacerdoce. (86)

5. De même, Christ, lui-même, il n'a pas exalté pour être un grand prêtre, mais celui qui lui avait dit: "Mon fils, tu es, j'ai ceci le jour t'a engendré.

C'est la même chose que s'il avait dit: «Le Christ ne s'est pas fait grand prêtre mais Dieu.» Et la raison pour laquelle il parle de Dieu comme ayant dit «Mon Fils», etc., semble être la suivante: - montrer que celui qui l'a fait roi (pour la référence dans Psaume 2:7 est à sa nomination comme un roi) fait de lui aussi un grand prêtre. Et cela est confirmé par la citation suivante de Psaume 110:1; car dans le premier verset on parle de lui comme un roi, puis dans le verset 4, son sacerdoce est mentionné. - Éd.

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