27. Qui n'en a pas besoin, etc. Il poursuit le contraste entre le Christ et les prêtres lévitiques ; et il souligne surtout deux défauts, pour ainsi dire, dans l'ancien sacerdoce, par lesquels il paraît qu'il n'était pas parfait. Et ici, en effet, il n'aborde que brièvement le sujet; mais il explique ensuite chaque détail plus en général, et particulièrement ce qui se réfère aux sacrifices quotidiens, car la question principale était de les respecter. C'est aussi brièvement que je vais maintenant aborder plusieurs points. L'un des défauts de l'ancienne prêtrise était que le souverain sacrificateur offrait des sacrifices pour ses propres péchés; comment alors aurait-il pu pacifier Dieu pour les autres, qui avaient justement mécontent Dieu de lui-même? Ensuite, ils n'étaient en aucun cas égaux au travail d'expiation pour les péchés. L'autre défaut était qu'ils offraient chaque jour divers sacrifices; il s'ensuit qu'il n'y a pas eu d'expiation réelle; car les péchés demeurent quand la purgation est répétée. Le cas du Christ était totalement différent; car lui-même n'avait pas besoin de sacrifice, car il était aspergé de toute tache de péché; et tel était le sacrifice, qu'il suffisait à lui seul à la fin du monde, car il s'offrait. (126)

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