3 Sachant cela, que le essayant. Nous voyons maintenant pourquoi il a appelé adversités épreuves ou tentations , même parce qu'elles servent à essayer notre Foi. Et il y a ici une raison donnée pour confirmer la dernière phrase. Car on pourrait, d'autre part, objecter: «Comment se fait-il que nous jugions ce doux qui au sens est amer?» Il montre ensuite par l'effet que nous devons nous réjouir des afflictions, parce qu'elles produisent des fruits qui doivent être très appréciés, même la patience. Si Dieu pourvoit alors à notre salut, il nous offre une occasion de nous réjouir. Pierre utilise un argument similaire au début de sa première épître, «Que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or, puisse être», etc. [1 Pierre 1:7.] Nous redoutons certainement les maladies, le besoin, l'exil, la prison, le reproche et la mort, parce que nous les considérons comme des maux; mais quand nous comprenons qu’ils sont tournés par la bonté de Dieu vers des aides et des aides à notre salut, c’est une ingratitude de murmurer, et de ne pas se soumettre volontairement pour être ainsi paternellement traité.

Paul dit, dans Romains 5:3, que nous devons nous glorifier dans les tribulations; et James dit ici que nous devons nous réjouir. «Nous nous glorifions», dit Paul, «dans les tribulations, sachant que la tribulation produit la patience.» Ce qui suit immédiatement semble contraire aux paroles de Jacques; car il mentionne la probation en troisième lieu, comme l'effet de la patience, qui est ici mis en premier comme si elle en était la cause. Mais la solution est évidente; le mot là-bas a un sens actif, mais ici passif. La probation ou le procès est dit par James pour produire la patience; car si Dieu ne nous éprouvait pas, mais nous laissait libres de tout trouble, il n'y aurait pas de patience, qui n'est autre chose que la force d'esprit à supporter les maux. Mais Paul veut dire qu'en persévérant, nous vaincrons les maux, nous expérimentons à quel point l'aide de Dieu sert aux nécessités; car alors la vérité de Dieu nous est en quelque sorte manifestée. De là vient que nous osons entretenir plus d'espoir quant à l'avenir; car la vérité de Dieu, connue par l'expérience, est plus pleinement crue par nous. C'est pourquoi Paul enseigne que par une telle probation, c'est-à-dire par une telle expérience de la grâce divine, l'espérance est produite, non pas que l'espérance commence alors seulement, mais qu'elle augmente et se confirme. Mais les deux signifient que la tribulation est le moyen par lequel la patience est produite.

De plus, les esprits des hommes ne sont pas tellement formés par la nature, que l'affliction d'elle-même produit en eux la patience. Mais Paul et Pierre ne considèrent pas tant la nature des hommes que la providence de Dieu par laquelle elle vient, que les fidèles apprennent la patience des ennuis; car les impies sont de plus en plus poussés à la folie, comme le prouve l'exemple de Pharaon. (99)

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