2 Car dans bien des cas, nous offensons tous . Cela peut être considéré comme ayant été dit par voie de concession, comme s'il avait dit: «Que tu trouves ce qui est blâmable chez tes frères, car personne n'est exempt de péchés; mais crois-tu que tu es parfait qui utilise une langue calomnieuse et virulente? Mais Jacques me semble nous exhorter par cet argument à la douceur, puisque nous sommes nous aussi entourés de nombreuses infirmités; car il agit injustement celui qui refuse aux autres le pardon dont il a besoin. De même Paul dit, quand il demande aux déchus d'être réprimandés avec bonté et dans un esprit de douceur; car il ajoute aussitôt,

"Considérant toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté."
(
Galates 6:1.)

Car il n'y a rien qui sert plus à modérer l'extrême rigueur que la connaissance de notre propre infirmité.

Si un homme n'offense pas en paroles . Après avoir dit qu'il n'y a personne qui ne pèche pas en beaucoup de choses, il montre maintenant que la maladie de la mauvaise parole est plus odieuse que les autres péchés; car en disant que celui qui n'offense pas avec sa langue est parfait , il laisse entendre que la retenue de la langue est une grande vertu et l'une des principales vertus. C'est pourquoi ils agissent le plus perversement qui examinent avec curiosité chaque faute, même la moindre, et pourtant se livrent si grossièrement.

Il touche alors indirectement ici à l'hypocrisie des censeurs, parce qu'en s'examinant eux-mêmes, ils ont omis l'essentiel, et cela a été d'un grand moment même leur mauvaise parole; car ceux qui réprouvaient les autres prétendaient un zèle pour la sainteté parfaite, mais ils auraient dû commencer par la langue, s'ils voulaient être parfaits. Comme ils ne se sont pas rendus compte d'avoir bridé la langue, mais, au contraire, ont mordu et déchiré les autres, ils n'ont montré qu'une sainteté fictive. Il est donc évident qu'ils étaient les plus répréhensibles de tous, car ils négligeaient une vertu première. Cette connexion nous rend clair la signification de l'apôtre.

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