24. Celui qui m'aime, moi mais ne garde pas mes paroles. Alors que les croyants sont mêlés aux incroyants dans le monde, et comme ils doivent être agités par diverses tempêtes, comme dans une mer agitée, le Christ les confirme à nouveau par cet avertissement, afin qu'ils ne soient pas attirés par mauvais exemples. Comme s'il avait dit: «Ne regardez pas le monde de façon à en dépendre; car il y en aura toujours qui me mépriseront, moi et ma doctrine; mais quant à vous, conservez constamment jusqu'à la fin la grâce que vous avez reçue une fois. Pourtant, il laisse également entendre que le monde est justement puni pour son ingratitude, quand il périt dans son aveuglement, car, en méprisant la vraie justice, il manifeste une haine méchante envers le Christ.

Et le mot que vous entendez. Afin que les disciples ne soient pas découragés ou hésitants à cause de l'obstination du monde, il fait à nouveau crédit à sa doctrine, en témoignant qu'elle vient de Dieu et qu'elle n'a pas été inventée par les hommes sur la terre. Et, en effet, la force de notre foi consiste à savoir que Dieu est notre chef, et que nous ne sommes fondés que sur sa vérité éternelle. Quelles que soient alors la rage et la folie du monde, suivons la doctrine du Christ, qui s'élève bien au-dessus du ciel et de la terre. Quand il dit que le mot n'est pas son , il s'adapte aux disciples; comme s'il avait dit qu'elle n'était pas humaine, parce qu'il enseigne fidèlement ce qui lui a été enjoint par le Père. Pourtant nous savons que, dans la mesure où il est la Sagesse éternelle de Dieu, il est la seule source de toute doctrine, et que tous les prophètes qui sont depuis le commencement parlent par son Esprit.

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