2. Bien que Jésus lui-même n'ait pas baptisé. Il donne la désignation du baptême de Christ ' s à ce qu'il a conféré par d'autres, afin de nous informer que le baptême ne doit pas être estimé par la personne du ministre, mais que sa puissance dépend entièrement de son auteur, au nom de qui, et par l'autorité de qui, il est conféré. De là, nous tirons une consolation remarquable, quand nous savons que notre baptême n'a pas moins d'efficacité pour nous laver et nous renouveler que s'il avait été donné par la main du Fils de Dieu. On ne peut pas non plus douter que, tant qu'il a vécu dans le monde, il s'est abstenu de l'administration extérieure du signe, dans le but exprès de témoigner à tous les âges, que le baptême ne perd rien de sa valeur lorsqu'il est administré par un mortel. homme. En bref, non seulement le Christ baptise intérieurement par son Esprit, mais le symbole même que nous recevons d'un homme mortel doit être considéré par nous de la même manière que si le Christ lui-même montrait sa main du ciel et nous l'étendait. . Maintenant, si le baptême administré par un homme est le baptême du Christ, il ne cessera pas d’être le baptême du Christ quel que soit le ministre. Et cela suffit pour réfuter les anabaptistes, qui soutiennent que, quand le ministre est un homme méchant, le baptême est aussi vicié, et, par cette absurdité, dérange l'Église; car Augustin a très bien employé le même argument contre les donatistes.

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