Le Prophète rencontre à nouveau ces doutes qui auraient pu posséder l'esprit des pieux, afin de les empêcher de recevoir cette prophétie avec foi et avec respect: car nous avons dit que lorsque nos pensées sont occupées par des choses extérieures, le pouvoir de Dieu n'est pas respecté. Lorsque, par conséquent, nous parlons d'un royaume imprenable, cela ne nous vient pas à l'esprit, que toutes les forteresses ne sont d'aucune utilité pour Dieu. Il fallait donc hautement vanter la puissance de Dieu, lorsque les prophètes parlaient de ses jugements: sinon la chair, comme nous l'avons dit, aurait dit: «Ceux qui sont bien fortifiés doivent être exempts de maux, et pour ainsi dire au-delà la portée des armes, et par conséquent il n'y a rien à craindre. Et c'est avec cette fausse imagination que les orgueilleux se trompent eux-mêmes, car ils mettent en place leurs forces, leurs auxiliaires et toutes les choses qu'ils jugent, selon le jugement de la chair, comme suffisantes pour protéger leur sûreté. Titus, il se trouve qu'ils ignorent inconsidérément toutes les menaces, même parce qu'ils pensent que les subventions dont ils disposent sont autant de forteresses contre toutes les attaques.

C'est dans ce but que le Prophète dit maintenant: Qui est-ce que lorsqu'un lac monte, ou gonfle , lors du déplacement des rivières, ou, dont les eaux sont agitées ? Mais il parle selon le jugement commun des hommes, car la vue même ne pouvait que remplir les hommes de peur; et ainsi les Juifs n'auraient jamais pu penser que possible ce que le Prophète affirme ici. Il les présente alors pour ainsi dire à tous comme enquêtant anxieusement selon leur propre jugement, Qui est-ce? comme si Pharaon n'était pas un mortel, mais quelque chose au-dessus de l'humain. Car la dérive de la question est celle-ci, que Pharaon était en quelque sorte exempté de la condition commune des hommes, parce que sa puissance augmentait comme un fleuve qui montait ou se gonflait; et ses eaux, dit-il, faire du bruit

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