Il continue le même sujet; car il dit que la calamité serait si grave, que les pères ne se soucieraient pas de leurs enfants, ce qui est une preuve d'extrême douleur; car les hommes, même dans l'adversité, ne se dépouillent pas de leurs sentiments naturels. Lorsqu'un père a des enfants, il subirait volontiers dix morts, si nécessaire, pour sauver leur vie; mais quand les hommes oublient qu'ils sont parents, c'est une preuve, comme je l'ai dit, du plus grand chagrin, comme si les hommes, ayant changé de nature, étaient devenus des rondins de bois. Mais le Prophète exprime la cause non seulement de la douleur, mais aussi de l'angoisse; De la voix, il dit , du bruit des sabots de ses vaillants ceux; il ne nomme pas les chevaux, mais פרסות, peresut, font référence aux chevaux; les sabots, dit-il , feront un grand bruit en tamponnant. Et puis telle serait l'agitation provoquée par la conduite de chars, et un tel tumulte serait les roues tournantes créent, que les pères, étonnés, ne le feraient pas. regardez leurs enfants Enfin, ajoute-t-il, par dissolution des mains Par dissolution des mains il veut dire perte de courage ou évanouissement. Car, de même que la vigueur se répand du cœur à travers toutes les parties du corps, de même les bandes sont les principaux instruments de toutes les actions. Quand donc les bandes se relâchent et s'affaiblissent, il s'ensuit que les hommes deviennent pour ainsi dire inanimés. Le Prophète veut dire maintenant que les Philistins deviendraient comme les morts, pour ne pas bouger, non, pas même leurs doigts; et pourquoi? parce qu'ils seraient si terrifiés par le piétinement des chevaux, par le tumulte des chars et par le grondement des roues, qu'ils perdraient la raison. Ça suit, -

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