Et à titre d'explication il ajoute: Car la mort est montée dans nos fenêtres Il y a ici une sorte de dérision; car les Juifs, comme on l'a dit, s'étaient faussement promis une impunité perpétuelle; et donc le Prophète adopte ici une comparaison la plus appropriée. Car comme ils dorment en sécurité, ceux qui, les portes closes, semblent être hors de portée du danger; ainsi les Juifs de cette époque méprisaient Dieu et tous ses jugements, comme si les portes de leurs maisons étaient fermées. D'où le Prophète dit que la mort était entrée dans par les fenêtres; et il se moque ainsi de leur folie de penser qu'ils pourraient échapper à la main de Dieu, parce que leurs portes étaient fermées, comme si. La puissance de Dieu ne pouvait pas monter au-dessus des nuages ​​ni entrer par leurs fenêtres, lorsque les portes étaient fermées. En bref, il laisse entendre que les portes ne seraient pas ouvertes par Dieu; car s'il n'était pas disposé à les briser, il pouvait pourtant monter aussitôt aux fenêtres. Nous appréhendons maintenant la conception du Prophète en disant que la mort est entrée par les fenêtres .

Et ce qu'il ajoute concernant les palais porte la même importance; comme s'il avait dit: «Nos maisons étaient-elles même fortifiées, et elles ne l'étaient pas. seulement des habitations spacieuses, mais faites comme des citadelles, mais Dieu ne pouvait être exclu; car son pouvoir peut pénétrer à travers les murs les plus hauts et les plus épais, de sorte qu'un palais est pour lui comme la chaumière la plus faible et la plus fragile. Nous voyons donc que par cette comparaison il vérifie cette folle confiance par laquelle les Juifs s'étaient trompés eux-mêmes et par laquelle ils étaient encore enivrés. Décès puis est monté dans nos fenêtres, etc.

Il ajoute ensuite, Pour couper les jeunes, ou les enfants, des voies publiques, et les jeunes des rues (253) Par ces mots, il expose la terreur de la calamité; car les jeunes ne pourraient pas se défendre par leurs propres forces; car par בחורים, bechurim, il veut dire le plus robuste. Même ceux-ci ne seraient pas capables de repousser l'apparition de leurs ennemis; quoique dans la fleur de leur âge, leur rigueur, si forte soit-elle, ne les protégerait pas, ni les enfants et les nourrissons ne seraient épargnés. Nous voyons que deux choses sont ici énoncées par le Prophète, - que les assauts de leurs ennemis seraient si violents, que les jeunes hommes leur résisteraient en vain, car leur vigueur ne leur servirait à rien, - et alors que telle serait la cruauté de leurs ennemis, qu'aucun respect ne serait montré pour l'âge, car ils mettraient à mort même les enfants nouvellement nés. Ça suit -

Pour grimpé a la mort par nos fenêtres, Il est venu par nos tours,
Pour couper l'enfant de la rue, Les jeunes hommes des larges rues.

Bien que les portes aient été fermées, la mort est entrée, non seulement par les fenêtres, ou par toutes les ouvertures qui auraient pu y avoir, mais aussi par de fortes tours. - Éd.

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