La plainte est dure lorsque Jérémie compare Dieu à a. ours et un lion. Mais nous avons dit que l’appréhension de la colère de Dieu terrifiait tellement les fidèles qu’ils ne pouvaient pas exprimer suffisamment l’atrocité de leur calamité; et alors il faut aussi garder à l'esprit ce que nous avons dit, qu'ils parlaient selon le jugement de la chair; car ils n'ont pas toujours si modéré leurs sentiments, mais qu'il leur est tombé quelque chose digne de blâme. Nous ne devons donc pas faire en règle générale dans la religion toutes les plaintes des saints hommes, quand elles ont été écrasées par la main de Dieu; car quand leur esprit était dans un état de confusion, ils prononçaient beaucoup d'intempérances. Mais nous devons, d'un autre côté, reconnaître combien doit être grande notre faiblesse, puisque nous la voyons même la plus forte; sont ainsi tombés, quand Dieu a exercé la sévérité envers eux.

Cependant, il ne semble pas qu'il ait été dit en l'honneur, que Dieu attendait comme ours pour les voyageurs, ou comme des lions dans leurs tanières; pourtant, si nous considérons combien les fidèles redoutaient les signes de la colère de Dieu, nous ne nous étonnerons pas de cet excès. Il est donc certain que le rite Prophète nous présente ici non seulement des preuves de la crainte de Dieu, de la religion et de l'humilité, mais aussi des sentiments corrompus de la chair; car cela ne peut être, sinon que l'infirmité des hommes se trahira de maux extrêmes. Il ajoute, ce qui est de même importance, -

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