En disant que son âme était éloignée de la paix, il veut dire qu'aucun bien n'est resté; car par la paix, comme on le sait, les Hébreux ont compris toute sorte de prospérité. Et il s'explique par une autre clause, qu'il avait oublié tout bien; et cet oubli doit être compris, pour ainsi dire, comme réel ou entier; car s'il y avait eu une raison de se réjouir, elle n'aurait pas été oubliée; car tous sont naturellement satisfaits de ce qui est agréable, non, ils recherchent avec avidité ce qui les ravit. Il serait alors contraire à la nature d'oublier les choses bonnes et agréables, pour nous. Mais le Prophète signifie ici une privation. L'oubli dont il parle n'est donc rien d'autre que l'aliénation de tout ce qui est bon, comme s'il avait dit (comme le montre la clause précédente) qu'il était éloigné de tout espoir de paix.

Mais l'expression est beaucoup plus catégorique, quand il dit que son âme était bien éloignée de la paix. Par âme, il ne veut pas dire seulement lui-même, (car cela serait glacial), mais il comprend par elle tout ce qui est lié à lui, comme s'il avait dit: «Partout où je regarde autour de moi, je ne trouve pas de paix, et aucun espoir n'apparaît. tome." C'est pourquoi toutes les facultés de son âme étaient bien éloignées de toute expérience des bonnes choses. Ça suit, -

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