Le verbe peut être considéré comme un impératif; c'est une humeur infinitive, mais elle est souvent prise en hébreu comme un impératif. Ainsi, beaucoup la considèrent comme une prière, Souvenez-vous de mon affliction et de mon trouble, du fiel et du poison Cela pourrait être admis; mais ce que les autres enseignent, je préfère: que ce verset dépende du dernier. Car le Prophète semble ici exprimer comment il était presque tombé de l'espérance, de sorte qu'il ne trouvait plus la force de Dieu, même parce qu'il était accablé de maux; car il est très déraisonnable de penser que ceux qui ont une fois expérimenté la miséricorde de Dieu doivent rejeter l'espérance, pour ne plus croire qu'ils doivent fuir vers Dieu plus. Ce qui ne semble donc en aucun cas conforme au Prophète ici d'une manière excuse, et montre qu'il n'était pas étrange qu'il ait succombé sous des maux extrêmes, car il avait été si pressé par les afflictions et les troubles, que son âme est devenue poison et fiel. (181)

Mais en attendant, il montre par le mot souvenez-vous, comment une épreuve comme celle-ci, quand elle arrive, nous tient à cœur, c'est-à-dire quand nous pensez trop à nos maux. Car les fidèles doivent suivre un cours moyen dans leurs afflictions, de peur qu'ils ne contractent une torpeur; car comme de là l'indifférence et la bêtise surgissent, ils doivent se réveiller à une juste considération de leurs maux; mais la modération doit être observée, de peur que le chagrin ne nous engloutisse, comme Paul nous avertit aussi (2 Corinthiens 2:7.) Ceux qui alors fixent trop leur esprit sur le souvenir de leur les maux ouvrent peu à peu la porte à Satan, qui peut emplir leur cœur et toutes leurs pensées de désespoir. Le Prophète décrit alors ici la fontaine des maux, quand il dit qu'il se souvenait de son affliction et de son trouble; et approprié à cela est ce qui suit immédiatement, -

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