Nous voyons ici ce que j'ai déjà dit, que si nous luttons contre les tentations, ce sera pour nous un remède sûr, car notre foi va enfin resurgir, et rassembler des forces, oui, elle sera en quelque sorte ressuscitée de la les plus basses profondeurs. C'est ce que le Prophète montre maintenant. Je m'en souviendrai, dit-il, dans mon cœur, et j'espère donc Comment le désespoir peut-il produire de l'espoir? Ce serait contraire à la nature. Que veut donc dire le Prophète ici, et qu'entend-il par le pronom this, זאת, zat? Même s'il était opprimé par le mal, il était presque perdu, et était aussi presque persuadé qu'il ne restait plus d'espoir de bien. Comme il s'en souviendrait alors, il dit qu'il aurait alors un nouveau terrain d'espérance, c'est-à-dire lorsqu'il aurait recours à Dieu; car tous ceux qui dévorent leurs propres peines et ne se tournent pas vers Dieu allument de plus en plus le feu caché, qui finit par se transformer soudain en fureur. De là vient qu'ils clament contre Dieu, comme s'ils étaient doublement fous. Mais celui qui est conscient de sa propre infirmité et dirige sa prière vers Dieu trouvera enfin un terrain d'espérance.

Lorsque nous nous souvenons donc de nos maux et que nous considérons également à quel point nous sommes prêts à désespérer et à quel point nous sommes aptes à y succomber, un certain espoir surgira alors et nous aidera, comme le dit ici le Prophète. (182)

Il faut encore remarquer que nous devons prendre garde de ne pas devenir torpides dans nos maux; car c'est pourquoi il arrive que notre esprit soit complètement submergé. Quiconque profiterait alors de ses maux, devrait considérer ce que le Prophète dit ici lui est venu à l'esprit, car il est enfin revenu à lui-même et a surmonté tous les obstacles. Nous voyons alors que Dieu fait sortir la lumière des ténèbres, quand il rend son peuple fidèle du désespoir à une bonne espérance; oui, il fait de l'infirmité elle-même la cause de l'espérance. Car d'où est-ce que les incroyants est loin d'espérer? même parce que la sécurité les éloigne de Dieu; mais le sentiment de notre propre infirmité nous rapproche même de lui; ainsi l'espérance, contraire à la nature, et par l'incompréhensible et merveilleuse bonté de Dieu, naît du désespoir. Ça suit, -

19. Souvenez-vous de mon affliction et de mon abaissement,
L'absinthe et le fiel.

20. En vous rappelant que vous vous en souviendrez,
Car mon âme est courbée en moi:

21. Je me souviens de cela;
J'espère donc.

Il prie, puis il exprime sa confiance que Dieu entendra sa prière; et «ceci» se réfère à l'assurance qu'il a senti que Dieu se souviendrait de son état affligé, et sur ce terrain il entretenait l'espoir. Dans le verset suivant, il déclare ce qui a confirmé cet espoir: - Ed .

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