5. Et il tuera le taureau. La cérémonie de mise à mort est subjointe, c'est-à-dire que le prêtre devrait préparer la victime elle-même et verser son sang sur l'autel, car il n'était pas permis à un particulier de tuer la victime avec son de ses propres mains, mais ce que le prêtre a fait en leur nom leur a été transféré. (250) Mais cela vaut la peine de noter que, bien qu'ils aient apporté le gage de réconciliation de chez eux, pourtant que les ministres de l'expiation devaient être recherchés ailleurs, car personne n'était compétent pour une fonction aussi illustre, sauf celui qui était honoré par la sainte onction de Dieu. Il était donc clairement manifesté que tous les mortels ne sont pas dignes de s'approcher de Dieu pour le propitier, et que les mains de tous sont en quelque sorte souillées ou profanes sauf celles que Dieu lui-même a purgées. Car l'honneur du sacrifice venait de nulle part ailleurs que de la grâce de l'Esprit, dont l'onction extérieure était un gage. Nous comprenons maintenant comment des individus offraient des sacrifices à Dieu, et pourtant que le prêtre seul accomplissait cette fonction. L'autel était aspergé de sang, afin que le peuple sache que le sang versé de la victime ne tombait pas sur le sol, mais était consacré à Dieu et respirait, pour ainsi dire, une douce saveur; tout comme maintenant le sang de Christ apparaît devant sa face. Je passe par le reste, car il ne semble pas utile de m'étendre sur le troisième type d'offrande, c'est-à-dire des oiseaux. Pourtant, nous devons nous rappeler que jusqu'ici Moïse ne parle que des holocaustes, dont la chair a été brûlée; car ce n'était pas le cas de tous, comme nous le verrons plus loin. Bien que, alors, il soit dit deux fois que «les prêtres poseront les parties, la tête et la graisse», etc., nous ne devons pas le comprendre comme s'il commandait seulement de brûler la graisse et la tête, mais que rien n'était à laisser la peau. Certains pensent que פדר pheder, (251) est un tête dissevered, je ne rejette pas non plus leur opinion, pourvu que nous n'excluions pas la graisse. Tout ce qui était sale dans la victime, il faudrait que Dieu soit lavé pour ne pas la contaminer. La question se pose maintenant de savoir pourquoi il a été brûlé en tout ou en partie. Ma propre opinion est que par le feu est représentée l'efficacité de l'Esprit, dont dépend tout le profit des sacrifices; car à moins que Christ n'eût souffert dans l'Esprit, il n'aurait pas été un sacrifice propitiatoire. Le feu était donc comme le condiment qui donnait leur vraie saveur aux sacrifices, parce que le sang du Christ devait être consacré par l'Esprit, afin de nous purifier de toutes les taches de nos péchés. Ce Dieu aurait été plus pleinement représenté dans les holocaustes, mais aucune victime n'a été offerte dont une partie n'a pas été consumée par le feu.

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