1. Et le Seigneur a appelé Moïse. Dans ces sept chapitres, Moïse traitera généralement des sacrifices. Mais comme nous lisons ici beaucoup de choses dont l'utilisation est décédée, et d'autres, dont je ne comprends pas les motifs, j'ai l'intention de me contenter d'un bref résumé, d'où, cependant, le lecteur peut pleinement percevoir que tout ce qui nous a été laissé par rapport aux sacrifices juridiques est encore aujourd'hui profitable, à condition de ne pas être trop curieux. Que ceux qui choisissent de chasser les allégories reçoivent les éloges qu'ils convoitent; mon objet n'est que de profiter à mes lecteurs, et il suffira de résumer brièvement ce que je pense utile d'être connu. Bien que dans ce chapitre seuls les holocaustes soient traités, la règle qui est établie à leur sujet a une application plus étendue, puisque Moïse enseigne quels animaux Dieu lui aurait offert, afin qu'ils soient acceptables, et aussi par qui et avec quelles cérémonies ils doivent être offerts. Il énumère trois espèces, du troupeau, des troupeaux et des volailles; car le cas de la génisse rousse, à partir de laquelle les cendres de l'expiation ont été faites, était différent et particulier; et ici la question est celle des sacrifices ordinaires, par lesquels les particuliers avaient l'habitude soit d'expier leurs péchés, soit de témoigner de leur piété. Il commande, par conséquent, que le bétail ainsi que les agneaux et les chevreaux soient des mâles, parfaits et exempts de tout défaut. Nous voyons donc que seuls les animaux purs ont été choisis pour les sacrifices, et encore une fois que tous les animaux purs ne plaisaient pas à Dieu, mais seulement les animaux domestiques, tels que se laisser diriger par la main et la volonté des hommes. Car, bien que les cerfs et les chevreuils soient parfois apprivoisés, Dieu ne les a pas admis sur son autel. C'était donc la première règle d'obéissance, que les hommes ne devaient pas offrir de façon promiscue telle ou telle victime, mais des taureaux ou des taureaux de leurs troupeaux, et des agneaux mâles ou des chevreaux de leurs troupeaux. L'absence de défaut est requise pour deux raisons; car, puisque les sacrifices étaient des types de Christ, il convenait de représenter en chacun d'eux cette perfection complète de la sienne par laquelle son Père céleste devait être propité; et, deuxièmement, il a été rappelé aux Israélites que toute impureté était rejetée par Dieu de peur que son service ne soit pollué par leur impureté. Mais tandis que Dieu les exhortait à étudier la vraie sincérité, il leur a abondamment enseigné qu'à moins qu'ils ne dirigent leur foi vers le Christ, tout ce qui vient d'eux serait rejeté; car la pureté d'un animal brut ne l'aurait pas non plus satisfait si elle n'avait représenté quelque chose de mieux. En second lieu, il est prescrit que quiconque présente un holocauste pose sa main sur sa tête, après s'être approché de la porte du tabernacle. Cette cérémonie n'était pas seulement un signe de consécration, mais aussi une expiation, (249) puisqu'elle a été substituée à l'homme, comme l'exprime le paroles de Moïse: "Et il lui sera accepté de faire l'expiation pour lui." (Lévitique 1:4.) Il n'y a donc pas le moindre doute mais qu'ils ont transféré leur culpabilité et les peines qu'elles avaient méritées aux victimes, afin qu'elles puissent se réconcilier à Dieu. Or, puisque cette promesse ne pouvait être du tout trompeuse, il faut conclure que dans les anciens sacrifices, il y avait un prix de satisfaction qui devait les libérer de la culpabilité et du blâme dans le jugement de Dieu; pas encore comme si ces animaux bruts servaient en eux-mêmes à l'expiation, sauf dans la mesure où ils étaient des témoignages de la grâce à manifester par le Christ. Ainsi, les anciens ont été réconciliés avec Dieu d'une manière sacramentelle par les victimes, tout comme nous sommes maintenant purifiés par le baptême. Il s’ensuit que ces symboles n’étaient utiles que dans la mesure où ils étaient des exercices de foi et de repentance, afin que le pécheur puisse apprendre à craindre la colère de Dieu et à rechercher le pardon en Christ.

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