29. Quelque soit l'âme qui ne sera pas affligée. Apprenons donc combien le sacrifice d'un cœur affligé et humilié plaît à Dieu; puisqu'il ordonne qu'une punition si sévère soit infligée pour le mépris de cette cérémonie. Et sûrement cela aurait été une preuve de la plus grossière indifférence, si, lorsque Dieu inspirait aux hommes la crainte de sa colère et les invitait à pleurer, ils devaient se reposer en sécurité et à l'aise, et s'abandonner au luxe. C'est pourquoi il déclare avec un serment terrible en Ésaïe, qu'il ne pardonnera jamais aux Juifs, auxquels l'heure du repentir n'est jamais venue, mais, quand il les a appelés avec réprobation par ses prophètes à se hâter «de pleurer et de pleurer, et à la calvitie et à la ceinture d'un sac », nous nous sommes réjouis et buvons ensemble, et nous avons dit:« Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ». (Ésaïe 22:12.) Et il n'est pas étonnant, puisque c'est le comble de l'impiété, de stupéfier nos consciences dans une brutale contumace, et de voler Dieu de son pouvoir judiciaire. Tant que le pécheur est si loin affecté, et piqué par un sentiment de péché, aussi anxieusement pour soupirer pour un remède, il y a quelque espoir de sa guérison; tandis que celui qui se débarrasse de la peur aussi bien que de la honte, est dans un état tout à fait désespéré. Or, puisque ce n'était pas sans raison que Dieu exerçait son ancien peuple sous la Loi avec des rudiments extérieurs, c'était un acte de négligence profane et intolérable d'omettre ce qui était si nécessaire; et d'une dureté de cœur encore plus grande à dessein, pour ainsi dire, pour le mépriser, de sorte que personne n'a besoin de s'étonner de la sévérité du châtiment. Dans Nombres 29 le nombre de victimes est indiqué; mais je passe sur ce point, comme ne nécessitant pas d'être exposé.

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